En dépit de la crise financière qui secoue le pays, et contre toute attente, le secteur des assurances arrive à décrocher à la fin de l’année 2017 une progression en matière de son chiffre d’affaire qui dépasse celle de 2016.
C’est du moins ce qui a été confirmé aujourd’hui par Djamel Kessali , Président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), qui a indiqué que le chiffre d’affaire du secteur a connu une progression meilleure que celle 2016, ou il a progressé de 1,3%.
Prenant part à une réunion de préparation d’un symposium international sur la place financière algérienne qui va se tenir en Avril à Alger, Kessali a indiqué que le « marché des assurances prendra part à cet évènement dans le but d’exposer les produits des finances participatives, ainsi que le développement de la digitalisation ».
Selon lui ces sujets relèvent de l’actualité et vont « permettre en général de vulgariser et promouvoir tout ce qui est innovation financière mais aussi la mobilisation de l’épargne ». De ce fait, ça sera une occasion pour « s’approcher de notre clientèle et de leurs présenter des services comme le e-paiement, la vente en ligne, et d’autres produits modernes ».
Concernant la banque assurance, Kessali a indiqué que « nous avons ouvert 750 points de vente de la banque assurance au niveau des banques pour offrir des produits des assurances des personnes et d’améliorer la qualité de service ». Toutefois, il a noté beaucoup d’insuffisances qu’il faut rattraper en répondant aux besoins du marché qui connait une évolution rapide sur plusieurs plans.
Ce symposium qui se tiendra du 3 au 6 avril prochain à la safex, constitue une tribune pour faire connaitre les avancées et les stratégies des acteurs de la place. Cet évènement qui sera accompagné d’une exposition, traitera de trois importants thèmes, à savoir le marché bancaire et la finance islamique, ainsi que le développement des assurances, et le plus important et le les règlements électronique et la monétique de paiement, où les participants essayeront de donner les nouvelles technologies qui peuvent contribuer à la digitalisation de système financier national.