Alors que le FMI a relevé sa prévision de croissance mondiale pour 2018, notamment grâce à l’impact de la réforme fiscale de Donald Trump, dont la politique économique est par ailleurs contestée, le Forum de Davos s’est ouvert hier 23 janvier.
L’élite économique mondiale va se retrouver à Davos, en Suisse, pour trois jours. Les représentants des 1 000 plus grandes entreprises mondiales ainsi que 70 chefs d’Etats et de gouvernements enchaîneront les discours, avec un mot d’ordre qui affiche d’ores et déjà leurs bonnes intentions : «Construire un avenir commun dans un monde fracturé.»
Le Premier ministre indien Narendra Modi puis son homologue canadien Justin Trudeau lanceront ce rendez-vous, avant que ne leur succèdent le président français Emmanuel Macron, qui a reçu la veille à Versailles un bon nombre de PDG en route pour Davos, et la chancelière allemande Angela Merkel, dont c’est le grand retour international depuis les élections de septembre.
Le discours de Donald Trump marquera sans doute le point fort de cette cérémonie. Depuis un an, le président des Etats-Unis bouscule les lignes du libre-échange tel que le promeut le Forum de Davos. Sa politique, dont les premiers effets bénéfiques se font déjà sentir sur l’économie américaine, a d’ailleurs été saluée par le Fonds monétaire international (FMI) : le 22 janvier, celui-ci relevait sa prévision de croissance mondiale pour 2018, anticipant notamment un fort impact positif à court terme de la réforme fiscale américaine.
Le discours que le locataire de la Maison Blanche doit prononcer le 26 janvier prochain sera le point d’orgue annoncé d’une semaine de séances de méditation, de discours, de rencontres confidentielles et de tables rondes sur «l’innovation disruptive» ou «les infrastructures résilientes». Le tout sur fond d’optimisme généralisé pour la croissance mondiale.
Afp