L’Agence Nationale de l’Intermédiation et de Régulation Foncière « ANIREF », a décidé de lancer une enquête d’opinion portant sur le foncier industriel pour l’année 2017.
Cette enquête s’inscrit dans « le cadre de l’élaboration de ses notes de conjoncture, outils de l’observatoire du foncier industriel »lit-on dans le préambule du questionnaire adressé aux chefs d’entreprises.
Le questionnaire compte quatre rubriques en plus de celle relative à l’identification de l’entreprise.
Les trois rubriques en question sont : les modalités d’accès au foncier industriel, l’offre foncière, les contraintes liées à l’accès au foncier, et enfin une rubrique consacrée aux suggestions et propositions des chefs d’entreprises.
Notant que la plus grande organisation patronale (transformée ce samedi en syndicat d’employeurs) en l’occurrence le FCE a toujours critiqué la persistance des problèmes d’accès au foncier industriel. Sur sa page Facebook, le président du FCE n’hésite pas à écrire que « C’est un fait reconnu que l’entreprise algérienne souffre de difficultés énormes en la matière. De nombreux projets productifs créateurs d’emplois n’ont pas été réalisés à cause de telles entraves ».
Déjà dans son plaidoyer pour une économie émergente et précisément dans la mesure 8 du document, le FCE appelle à « Lever définitivement le verrou de la disponibilité du foncier industriel en accordant au secteur privé la possibilité de créer, d’aménager et de gérer, dans le cadre du système de concession, des parcs industriels le long de l’autoroute Est-Ouest. Parallèlement à la poursuite du programme étatique d’implantation de nouvelles zones industrielles, le secteur privé peut contribuer à la résorption de la pénurie en foncier industriel par le lancement d’un premier programme pilote portant sur dix (10) parcs industriels, de 3000 ha minimum soit au total 30 000 ha, à aménager et gérer selon un cahier des charges préalablement établi en concertation entre les services gouvernementaux et les représentations patronales. »