L’investissement dans les énergies renouvelables s’il connaît une amélioration et une maîtrise de plus en plus importante en matière des coûts de réalisation, il demeure que l’environnement des affaires influence beaucoup sur ces coûts s’il n’est pas assaini.
Ainsi, il est très important d’avoir un climat d’investissement propice qui facilite la réalisation des projets afin de maîtriser les coûts de production pour garantir une compétitivité sur le marché. C’est du moins ce qu’ont soutenu les participants au panel tenu hier sur le thème de » Energie renouvelables : Bechmarck international « , lors de la conférence organisée par le FCE, la Sonatrach et la Sonelgaz sur la transition énergétique en Algérie.
Le représentant de FCE, Amar Boukhedami a souligné que l’écosystème pour l’investissement est primordial dans la réalisation des projets. De ce fait, il s’attendait à ce qu’il y’ait des propositions concrètes et compétitives. Autrement dit, il a suggéré un système d’optimisation des coûts. Car dans le cas contraire, nous ne pouvons pas résister au marché a t-il signalé. Par conséquence, l’État sera dans l’obligation de fournir de l’énergie produite par la Sonelgaz, ainsi, il payera plus pour les subventions qu’elle offre dans ce cadre, a t-il conclut.
Pour sa part, Bart Dossman, représentant de la société française Engie, est revenu sur le fait que la maîtrise des coûts passe par l’utilisation de l’économie d’échelle. Ainsi, le lancement d’un projet doit être décidé selon plusieurs paramètres qui se basent sur le potentiel de sa rentabilité. Cela veut dire que » le nombre des projets ainsi que leur taille est important dans la prise de décision « .
Ricard Viladot, de la société espagnole Netra est revenu sur l’élément de la volonté politique des pays pour se lancer dans les investissements dans les ENR. » Le soutien politique est important dans le développement des énergies renouvelables a t-il signalé.
Ce soutien entre dans le cadre de la mise en place d’un dispositif juridique et économique favorable au développement des énergies renouvelables. S’agissant des coûts, Viladot a estimé qu’il faut investir où il y a le moindre coût, ainsi, il a proposé de faire une comparaison entre le renouvelable et le conventionnel et d’opter pour le moins cher.
Quant à la représentante de la Banque mondiale, Elena Merle-Beral, a confirmé elle aussi l’importance de l’environnement des affaires pour la maîtrise des coûts des énergies renouvelables. » Certes les coûts des énergies renouvelables baissent, mais cela dépend du climat des affaires a- t- elle affirmé.