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Nicholas Zhang, PDG de la société ZTE « Notre souci majeur est de promouvoir le transfert de technologie »

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Présente en Algérie depuis 16 ans la société ZTE, s’est spécialisée dans la fourniture de solutions dans le domaine des TIC, son Directeur Général, Nicholas Zhang, nous livre dans cet entretien, la stratégie de la société en matière de déploiement et d’investissement.

Algérie-Eco : comment définissez-vous, la société ZTE ?

Nicholas Zhang : la société ZTE, est une entreprise de droit algérien à 100%, nous employons une centaine de personnes, constituées de 50% d’employés d’origine chinoise, et 50% de locaux. Nous nous définissons comme, un fournisseur de solutions TIC, pour tous les secteurs d’activité. Et ce, sur deux aspects, celui de la technologie d’information, englobant tout ce qui est 3G, 4G, et Data Center.

Et l’autre aspect traditionnel, comme la téléphonie fixe, l’internet, la bande large.par ailleurs, on se spécialise notamment dans la construction de réseaux, pour les operateurs téléphoniques. D’ailleurs, nous travaillons avec les quatre opérateurs présents en Algérie. Nous leurs fournissons, les installations,  les composants et la mise en service du réseau.

Par ailleurs, notre domaine d’action c’est les B2B, et nous essayons de nous adapter à toute les conjonctures, il faut savoir que le domaine des TIC, est très compétitif, l’histoire nous a montré que de grosses sociétés, ont fini par disparaitre sous le poids de la concurrence. Nous essayons de prendre les devants, à chaque fois, comme cela est le cas pour la 5G qui émergera d’ici 2020, et que nous préparons dés maintenant. Ceci étant, nous n’avons pas opté pour le marché des terminaux, des Smartphones en Algérie, mais nous sommes classés 4e aux USA, et en Europe.

Vous proposez des solutions et des réseaux en e-gouvernement, est ce, un nouvel axe de votre stratégie ?

Absolument, c’est une nouvelle orientation de notre stratégie. Il faut comprendre, que ZTE se divise en trois groupes de travail. Il y’ a le groupe pour les solutions TIC, celui pour les terminaux, (Smartphones), et le dernier qu’on souhaiterait promouvoir, est celui des solutions destinées aux gouvernements, et aux grandes entreprises. Dans ce sens, nous proposons, des solutions de gestion et des réseaux pour tous les secteurs gouvernementaux, tels que, les ministères de la santé, du  tourisme, de l’éducation, pour ne citer que ceux-là. Et ce, en plus des solutions qu’on propose aux grandes sociétés, comme, Sonatrach et Sonelegaz.

Cela consiste surtout à apporter des solutions, dans les zones isolées, pour les aider à s’adapter, on parle d’e-santé, d’e-éducation  et des solutions intelligentes dans la gestion énergétique.

Pour ce faire, nous comptons sur l’utilisation de nos meilleurs produits, tels que les systèmes de transmission, les routeurs, les Switch, qui ont fait leurs preuves sur le marché.

Peut-on avoir un aperçu sur votre stratégie d’investissement?

Il s’agit d’un investissement soutenu, et sans interruption. Pour la maison mère, l’Algérie, est un marché stratégique, et à chaque fois qu’on aura besoin de ressources, la maison mère nous soutient, car en Algérie se sont des investissements sûrs.

Autrement dit, notre politique d’investissement, se base d’abord sur la valorisation de nos acquis, qui sont, les contrats avec les opérateurs, à savoir, Mobilis et Algérie Telecom, en substance.  Nous travaillons à améliorer nos prestations, et surtout à maintenir notre position dans ce domaine. Pour les trois années à venir, nous allons beaucoup plus focaliser nos ressources, notamment humaines, sur le troisième groupe de travail, à savoir les solutions e- gouvernement et les grandes entreprises.

Quels ont été les obstacles majeurs, de votre parcours en Algérie ?

Nous n’avons pas eu de grands obstacles, car notre politique de travail est claire, elle comporte deux parties, la première est relative à tout ce qui est HardWare, et fournitures, importées directement de Chine, avec des payements en dinars. Et la seconde, réservée aux prestations et réalisation que nous effectuons en sous-traitance avec les entreprises algériennes.

 Quelles sont vos perspectives à moyen et long terme ?

Il faut savoir que ZTE ne s’est pas installé en Algérie uniquement pour commercer, notre souci majeur est de promouvoir le transfert de technologie. Et cela fait partie de notre stratégie d’investissement, dans la mesure, où une partie  a été dédiée au soutien de la formation, et à titre gratuit. A titre d’exemple, nous avons équipé le centre de l’institut national de télécommunication, en solutions pour la formation, c’est à dire tout ce qui est 2G, 3G, et nous comptons actualiser ces équipement, en 4G, et fibre optique.

Comme, nous avons collaboré avec l’Agence Nationale de Promotion des Technologies, de Sidi Abdallah, et ce, à travers un don d’un laboratoire d’innovation, en vue de permettre aux startups, et aux centres de recherche d’avoir l’expérience sur  la 5G. Dans la même lancée, nous comptons équiper également un centre de recherche à El Bordj. En réalité, nous fournissons, pour chaque marché, un laboratoire pour les opérateurs, pour leur, permettre de former leurs cadres.

En conclusion, si ZTE, veut faire passer son chiffre d’affaire de 100 millions de dollars à 150 millions de dollars, d’ici 2020, c’est essentiellement à travers des projets qui contribueront considérablement dans la création d’emploi. Nous sommes, conscients que notre responsabilité est aussi, d’augmenter les postes de responsabilité des Algériens. C’est précisément à travers cet esprit que ZTE prône, que le transfert de technologie s’effectuera. Nous espérons fournir de réels services publics, issus d’un partenariat gagnant/gagnant, basé sur des responsabilités, commerciaux, économiques et sociaux.

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