Durant l’année 2017, plus de 5 milliards d’œufs ont été consommés d’une valeur d’environ 60 milliards de dinars, selon l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).
Selon le ministère de l’agriculture, l’Algérie a eu depuis toujours une autosuffisance en matière de production d’œufs. L’aviculture est une activité en pleine expansion. Elle assure l’autosuffisance en œufs de consommation et en viandes blanches. La filière a atteint un stade de développement qui lui confère désormais une place de choix dans l’économie nationale. Selon la direction des services agricoles de la wilaya d’Alger, il y a une production annuelle de 125 millions d’œufs et presque 9000 quintaux de viandes blanches. Au niveau de la Capitale, 46% des besoins de la population sont satisfaits et dans d’autres wilayas, les besoins sont largement couverts. Concernant la vente des œufs, le circuit de vente relie différentes wilayas.
Pour sa part, l’observatoire des filières avicoles algériennes, dans sa dernière note de conjoncture, explique que la filière ponte c’est une filière plus ou moins stable par rapport à la filière chair, la production des œufs est étalée sur une période d’une année. Depuis le début de cette année 2017, les éleveurs ponte n’ont pas enregistré de problèmes majeurs notamment sur le plan sanitaire (maladies) qui auraient eu un impact direct sur la production et les prix des œufs comme l’année dernière.
Durant le quatrième trimestre 2017 l’observatoire parle d’une légère hausse des prix des œufs de consommation aux différents stades (réformes des pondeuses et baisse de la production). Les prix variaient entre 8,00 à 8,50 DA l’unité au niveau de la production (sorti poulailler) et 11,00 à 12,00 DA l’unité au niveau du détail. On note par contre une légère hausse des prix au niveau de la région de l’Ouest par rapport à l’Est et au Centre.