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Le pétrole clôture l’année en hausse à Londres (Brent) et New York (WTI)

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Le pétrole new-yorkais a clôturé l’année 2017 au-dessus de 60 dollars vendredi, une première depuis juin 2015, soutenu par une stagnation du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis et la baisse des stocks de brut.

Le baril de light sweet crude  (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 58 cents pour clôturer à60,42 USD sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a pris 71 cents dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), pour finir à 66,87 USD tout près de son record de deux ans et demi atteint mardi à 67,02 USD « C’est une très belle manière de finir l’année et cela souligne la forte demande observée cette année« , a réagi Phil Flynn de Price Futures Group.

Les prix ont été poussés à la hausse vendredi au lendemain d’un rapport du département américain de l’Energie (DoE) faisant état d’une baisse des stocks de brut aux Etats-Unis. « Les stocks de pétrole brut sont en baisse depuis six semaines consécutives, ils sont inférieurs de 50 millions de barils à ceux de l’année dernière à la même époque« , a commenté Robert Yawger de Mizuho USA.

Les prix ont également été portés par une stagnation du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, une statistiques dévoilée chaque vendredi par 

L’augmentation du nombre de puits est un indicateur avancé d’une hausse à venir de la production. « C’est la deuxième semaine de suite où aucun puits n’est ajouté (au décompte global des puits actifs dans le pays). Il s’agit peut-être d’une pause en raison des vacances mais c’est peut-être aussi le signe d’une pause dans le forage« , a réagi M. Flynn.

Le rapport du DoE avait déjà noté cette semaine un recul de la production hebdomadaire de brut aux Etats-Unis pour la première fois après sept records de suite.

Sur l’année le pétrole new-yorkais s’inscrit en hausse de 12,40%. « De nombreuses personnes ont dit que l’accord de réduction de la production de brut par l’OPEP n’aurait pas d’impact sur le marché cette année, que la production de schiste (aux Etats-Unis) remplacerait ces coupes, que l’OPEP tricherait, ou que la demande serait terne. Or tout cela s’est révélé faux« , a-t-il ajouté.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires ont prolongé fin novembre un accord visant à abaisser l’offre mondiale pour diminuer les réserves de brut et ainsi faire remonter les prix. »Les tensions géopolitiques, entre l’Iran et l’Arabie saoudite d’un côté, et les difficultés au Venezuela et au Nigéria de l’autre ont également soutenu les prix » tout au long de l’année, a indiqué M. Flynn.

Afp

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