« La rencontre qui s’inscrit dans le salon Expo Finances 2017 et se propose de couvrir la thématique de la digitalisation comme opportunité pour les banques, présente un intérêt indéniable qui s’inscrit dans les axes prioritaires de l’action du gouvernement, notamment la réforme bancaire et le développement de l’économie numérique », a déclaré ce lundi le ministre des Finances, M. Abderrahmane Raouya, lors de la deuxième journée du salon Expo Finances organisé au Palais des Expositions d’Alger.
M. Raouya a indiqué que « de réelles avancées sont enregistrées sur le terrain, même si on peut comprendre parfois la perception du grand public de ces avancées ne rend pas pleinement justice aux efforts consentis, cela montre que les attentes des usagers ainsi que leur disponibilité à adopter de nouveaux produits et services, sont immenses », ajoutant « il vous incombe, dans cet environnement favorable, de déployer les solutions adéquates qui couvrent tous les aspects de cette demande », en s’adressant aux institutions financières, notamment aux banques.
Il a rappelé que « cette manifestation intervient dans un contexte favorable à la faveur de l’adoption par l’Assemblée populaire nationale, dans le cadre de la loi de Finances 2018, de deux mesures pertinentes qui ont pour effet d’élargir encore plus le champs d’application du e-paiement. Il s’agit en effet des mesures législatives visant à offrir au citoyen la possibilité de régler ses achats par carte avec la généralisation de l’installation des terminaux de paiement électronique au niveau des commerces de détail, ainsi que la mesure généralisant la télé- déclaration à toutes les entreprises ».
Pour M. Raouya, ses efforts sont la preuve que « l’administration des finances n’est pas en reste, elle s’attelle à mener des réformes à forte composante digitale, systèmes d’information axés sur les grandes composantes qui recouvrent les régis du ministère des Finances ».
Il a insisté sur « l’obligation qui s’impose à toutes les banques et entreprises qui veulent rester compétitives, d’investir dans les nouvelles technologies de l’information, nécessaires pour atteindre un niveau de performance élevé et assurer en outre une réelle proximité avec la clientèle ».
M. Raouya a précisé que «ces nouvelles technologies de l’information, toute en offrant aux entreprises de nouvelles solutions pour leur développement, répondent en même temps aux attentes des consommateurs concernant l’amélioration des prestations, en termes de qualité et de sécurité. A cet égard, toutes les banques publiques sont engagées dans des projets ambitieux de modernisation de leurs systèmes d’information qui devront aboutir à la mise à disposition de leur clientèle ».
Mme Houda Imane Faraoun a exprimé «tout l’engagement du gouvernement concernant l’appropriation de ces nouvelles technologies dans notre pays rappelant que « le gouvernement s’est attelé à la mise en place effective de deux commissions afin d’examiner toute les possibilités que nous avons pour mutualiser les infrastructures pour introduire les nouvelles technologies afin de dématérialiser nos procédures et numériser nos administrations ».
Mme Feraoun a annoncé la création d’une nouvelle entreprise publique qui entrera en service début janvier 2018. Cette entreprise servira d’appui pour la numérisation des administrations, organismes et entités publiques.
M. Mohamed Loukal, Gouverneur de la Banque d’Algérie a indiqué que « la digitalisation envahit nos espaces et devient incontournable. Nous devons y aller quel que soit le sacrifice et le prix à payer. Les technologies de l’information ont envahi massivement le secteur industriel, y compris le secteur des services financiers, où la numérisation semble être l’étape ultime de la dématérialisation ».