La campagne de collecte de 2 millions de signatures contre la hausse du prix du carburant continuera jusqu’à la signature de la loi de finances 2018 par le Président de la République. C’est ce que nous affirme le président de l’association nationale pour la protection des consommateurs, Mustapha Zebdi. Notons que cette campagne qui a été lancé début décembre a pu réussir à collecter plus de 800 000 signatures jusqu’à présent. « Cette campagne est une réussite pour nous, malgré que nous ne sommes pas arrivé à atteindre les 2 millions de signatures, et que la loi de finances 2018 sera signé dans un jour ou deux, mais nous avons réussi à inculquer une nouvelle culture de communication », dira MZebdi.
Notons que l’organisation a publié, dimanche, ses numéros autour de la campagne où 830449 consommateurs ont cru en l’idée et ont fait confiance à l’organisation.
Au début du mois, l’organisation pour la protection des consommateurs a lancé une campagne visant à réunir 2 Millions de signatures pour demander au président de la République de geler les augmentations des prix du carburant prévues dans le projet de loi sur les finances 2018.
Selon elle, cette exigence populaire découlait de la conviction éprouvée que la hausse des prix du carburant ait un impact direct, sur tous les matériaux et services de base soumis à la liberté des prix et pourrait ouvrir la porte à la spéculation sur les prix. Dans tous les secteurs, sans exception, le pouvoir d’achat d’une grande partie des consommateurs sera compromis, selon l’APOCE.
Entamée en 2016, la réforme des prix des carburants continue à faire progresser graduellement les prix de l’essence et du gasoil. Ainsi, pour 2018 cette hausse sera de 5 dinars le litre pour l’essence et de 2 dinars pour le gasoil. Les prix à la pompe seront, dè
s le 1er janvier 2018, de 38,64 DA pour l’essence normal, de 41,67 DA pour l’essence super et 22,80 DA gasoil. Outre la rationalisation de la consommation, la réduction des importations et la lutte contre la contrebande frontalière, cette démarche apportera quelque aux caisses de l’Etat quelque 61 milliards de dinars de recettes fiscales.