Le Président du Forum des chefs d’entreprises, Ali Haddad a exprimé sa grande satisfaction suite à la signature ce matin de la Charte relative au Partenariat Public-Privé en indiquant que cela constitue le « meilleur moment pour entamer une ère nouvelle pour notre grand pays ». « C’est l’ère de l’entreprise » a-t-il ajouté.
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S’exprimant à l’ouverture des travaux de la rencontre tripartite pour la signature de cette charte tenue au siège de l’Union Générale des travailleurs algériens (UGTA), Haddad a signalé le grand retard que connait ou subit l’économie nationale et il a appelé accélérer les réformes économiques.
« Nous avançons. Mais nous avançons à un rythme lent! » a-t-il fait remarqué « et pendant ce temps, le fossé se creuse avec les pays développés et même avec certains pays en développement ». Par conséquent « notre pays recule dans le classement Doing Business». De ce fait « il nous faudra mettre les bouchées doubles pour rattraper le retard » a-t-il souligné.
Afin de remédier à cette situation, le Président du FCE a appelé les travailleurs et entrepreneurs, à s’investir pleinement dans cette bataille. Ainsi il s’est montré persuadé que grâce au partenariat triangulaire Gouvernement /syndicat / organisations patronales, « nous pourrons influer positivement sur les conditions de vie de la population en Algérie et plus précisément sur l’employabilité des jeunes et la compétitivité des entreprises et atteindre à moyen terme une croissance à deux chiffres et intégrer la chaine de valeur mondiale».
A ce propos, M Haddad a demandé au gouvernement de mettre en place des mécanismes et de donner l’opportunité aux jeunes d’investir et appliquer leurs compétences sur le terrain ainsi que pour la diaspora qu’il considère comme deux réservoirs interminables. « La jeunesse Algérienne a prouvé et démontré qu’elle a cette formidable capacité créative de sortir de la trappe dans laquelle la dépendance au pétrole nous a trop longtemps enfermés. Elle a la force et l’intelligence et elle fonce! » a estimé Ali Haddad
S’agissant de la diaspora, il a affirme qu’elle évolue «dans un système d’économie de marché, dont elle maîtrise les codes et les règles. Un potentiel économique et scientifique de centaines de milliers de chefs d’entreprises et hauts cadres y sont installés ».
« N’est-ce pas là en effet une immense richesse ? » s’est –il demandé. Toutefois, il demeure que le besoin de notre économie en matière de transfert de technologie, de savoir-faire, et de management, « nous commande d’aménager des conditions plus attractives pour les Algériens établis à l’étranger, qui souhaitent apporter leur contribution à l’édification nationale». Pour précision, le Premier ministre lors de sa réponse à toutes ces doléances a promis de prendre en chargé voir de mettre des mécanismes pour redonner la chance à l’économie nationale.