Accueilla deuxRecouvrement fiscal : Plus 4412 milliards de dinars en 10 mois

Recouvrement fiscal : Plus 4412 milliards de dinars en 10 mois

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Le recouvrement fiscal durant les dix mois de cette année a atteint les 4 412,5 milliards de dinar, dont 2672, 4 milliards de dinars en fiscalité et 1740, 1 pour la fiscalité pétrolière.

Intervenant aujourd’hui sur les ondes de la radio nationale, le directeur général des impôts Mustapha Zikara a indiqué que ces chiffres s’approchent des objectifs fixés par l’administration, puisque ils  sont déjà à hauteur de 80% concernant cette année.

S’exprimant sur le reste a recouvert qui a fait couler beaucoup d’encre en ce mois suite aux chiffres avancés par la cours des comptes, M Zikara a indiqué que le reste a recouvert est effectivement de 12 000 milliards de dinars, mais, plus « de 8000 milliards relèvent des amendes non payées voir certaines qui sont irrécouvrables» at-il expliqué.

Avec ces chiffres avancés, Zikara a estimé que l’évolution de la fiscalité ordinaire continue d’augmenter d’une année à une autre, et l’objectif de +11% est toujours d’actualité. Puisque rien que l’impôt sur le revenu IRG a connu une hausse de 6% durant la période de dix mois de cette année, alors que celui de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) a augmenté de 9% pour la même période et l’impôt forfaitaire de 14%, at-il annoncé.

S’agissant les mesures prises par la loi de finances de 2018, le DGI a estimé les produits qui ont des prix « plafonnés » ne connaitront pas d’augmentation,  alors l’augmentation des taxes visant le carburant ou le tabac, vise à soutenir le budget de l’Etat avec près de 100 milliards de dinars.  Par ailleurs et dans le but de lutter contre l’évasion fiscal il a été procédé à la mise en place la notion « d’abus de droit », destinée à lutter contre les comportements de certaines très grandes entreprise, notamment étrangères, lesquelles indique-t-il, utilisent des « artifices juridiques » pour bénéficier d’un maximum d’avantages fiscaux.

Revenant sur le fameux import sur la fortune qui a été proposé dans le projet de loi de finance de 2018, et qui a été rejeté par les députés de la majorité parlementaire sous prétexte qu’il est difficile d’appliquer, le directeur général des impôts a déclaré que l’application de cet impôt « n’est pas impossible », car, « nous étions sur un projet de modernisation de notre administration. De ce fait, Zikara a mis en doute les arguments de la commission des finances de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).

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