La chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) annonce que les bureaux d’assurance à l’intérieur des postes frontaliers de l’Irak sont ouverts aux entreprises étrangères souhaitant l’activité d’assurance des biens et des personnes. La CACI appelle dans ce sens les opérateurs économiques algériens activant dans le secteur des assurances à saisir cette occasion afin d’investir dans ce pays.
Cette initiative intervient au moment où le secteur des assurances en Algérie plonge dans la crise mais également au moment où les alertes sur le risque systémique qui pèse sur la solvabilité des compagnies d’assurance ont connu un tournant préoccupant au premier trimestre 2017.
D’ailleurs, Le marché national des assurances (y compris les acceptations internationales) affiche, au 30 juin 2017, un total de 69,9 milliards de DA, soit une régression de 3,2% comparativement au premier semestre 2016, selon la dernière note de conjoncture du CNA.
Au terme du premier semestre 2017, le chiffre d’affaires réalisé par les assurances de dommages est de l’ordre de 61,6 milliards de DA, soit un repli de 4% comparativement au premier semestre 2016 et une part de marché de 88,1%. Pour le premier semestre 2017, l’assurance automobile régresse de 3,8% tout en gardant la même part de marché (56%), enregistrant un chiffre d’affaires de 34,5 milliards de DA.
Les risques obligatoires détiennent 23% de la production de la branche avec 7,9 milliards de DA et marquent une croissance de 24,4%. Les risques non obligatoires, quant à eux, fléchissent de 9,9%. Leur part dans la branche « automobile » atteint 77%.
S’agissant de la coopération économique entre l’Algérie et l’Irak, les deux pays souhaitent renforcer cette dernière et à travailler ensemble en vue de donner un souffle nouveau à la coopération et à la coordination dans tous les domaines, notamment dans le domaine des assurances.
Les deux pays doivent donc faire face, en particulier à la nécessité de réussir la conversion des économies en les rendant indépendantes des recettes des hydrocarbures. Les responsables Irakien sollicitent d’ailleurs le soutien de l’Algérie pour faire bénéficier l’Irak de son expérience dans ces domaines et a appelé à développer et à concrétiser des projets communs à forte valeur ajoutée.
