La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, hier, qu’elle consentirait un prêt d’une valeur de 324 millions $, en faveur de deux projets d’énergies renouvelables au Maroc et en Côte d’Ivoire.
Dans le détail, une tranche de 265 millions $ contribuera au cofinancement du programme marocain de développement des centrales solaires NOORM I et NOORM II, d’une capacité cumulée de 800 MW.
D’un coût global de 2 milliards $, ce projet sera réalisé grâce au Partenariat Public-Privé (PPP) et vise à fournir de l’électricité à plus de 2 millions de Marocains.
Le reste de l’enveloppe (59 millions $) ira à la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique de 44 MW, à Singrobo-Ahouaty, sur le fleuve Bandama, en Côte d’Ivoire.
Ce projet vise à contribuer à l’accroissement de la capacité de production électrique du pays, dans la perspective d’une satisfaction de la demande en énergie appelée à croître dans une fourchette comprise entre 8-9% par an.
Le soutien financier de la BAD s’inscrit dans le cadre de sa stratégie visant à participer à l’installation d’une capacité de production électrique de 1,4 GW provenant de sources d’énergies renouvelables sur le continent africain, en 2017.
Pour rappel, le Maroc envisage de porter la part des énergies renouvelables à 42% de son mix énergétique, à l’horizon 2020, grâce au développement de 4 000 MW de solaire et d’éolien. Pour sa part, la Côte d’Ivoire ambitionne de satisfaire 15% de ses besoins électriques, d’ici 2020, grâce aux énergies renouvelables.
Ecofin