Un fonds d’investissements algéro-français sera crée très prochainement a indiqué le Président Français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse qu’il a tenu ce soir à Alger.
La décision de création de ce fonds sera effectué demain lors de la tenue de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), ou bien dans les prochains mois a fait savoir Macron. L’objectif de ce fonds est de financer les investissements des algériens qui souhaitent investir en France est vise versa.
Sur le plan formation, Macron a proposé pour les responsables algériens qu’il a rencontré de coopérer davantage dans le domaine de la formation, il a présenté dans ce sens, la création d’une école en numérique pour la formation des jeunes en informatique, et il a cité l’exemple qui est en France dans ce domaine.
Macron demandé plus d’ouverture de l’économie et de lever les contraintes qui bloquent les investisseurs français qui ont la volonté de s’installer en Algérie. Le président français a jugé que l’Algérie « ne fait pas ce qu’il faut faire pour atterrir les investisseurs », car les choses sur le plan économique se différents de ce qui est fait ailleurs, a-t-il souligné. A ce propos il a cité l’exemple du contrôle de change qui reste « très contraignant ainsi que les règles de majorité ». En fin de compte, Macron, constate que l’économie algérienne « n’est pas encore ouverte ».Il y a un cadre d’investissement qui doit se faire. Il faut moderniser l’économie algérienne pour les opérateurs algériens et ceux qui veulent venir de l’étranger.
Pour être plus explicite sur le partenariat économique avec l’Algérie, Macron veut des algériens qui investissent aussi en France, car si la situation ne fonctionne pas bien, Il ne faut pas dire à l’autre quand ça ne marche pas, mais c’est la faute des deux pays ».
Sur le plan sécuritaire, Macron a souhaité aussi aller plus loin dans la lutte anti terroriste, nous coopérons davantage en termes d’échanges d’informations entre les deux pays.
Le visa ne devrait pas être un projet de vie
« Le visa pour la France ne devrait pas être vu comme un projet de vie», a indiqué le président français, mais la formation. Par ailleurs, il a annoncé des facilitations et « une simplification des règles » pour l’octroi de visa de circulation notamment pour les journalistes, les étudiants et les élites intellectuelles et certaines professions, toute en rappelant que la France a accordé plus de 400 000 visas durant l’année précédente.
Concernant la décision du président américain de reconnaitre Jérusalem comme la capitale d’Israël, Macron a qualifié cette dernière de « regrettable ».