Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni a réitéré mercredi à Vienne l’engagement de l’Algérie à soutenir l`accord de l’Opep, en faveur d`une stabilisation durable des marchés pétroliers.
L’Algérie tiendra à cet accord et est, à ce titre, engagée à respecter ses engagements, a déclaré M. Guitouni avant la tenue de la réunion ministérielle des pays Opep et non Opep.
Il a rappelé le rôle prépondérant qu’a jouée l`Algérie, lors de la réunion de l’Opep en septembre 2016 à Alger, et ce, dans le rapprochement des points de vue entre les pays de l`Opep mais aussi les producteurs non-Opep.
Cette initiative est venue de l’Algérie et prise par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika , a-t -il souligné. A propos de la réunion ministérielle des pays Opep et non Opep, le ministre a fait savoir qu’elle permettra d’examiner les conclusions des travaux des différents comités des pays de l’Opep.
Cette réunion devra nous permettre de prendre des décisions relatives à l’accord de l’Opep et son extension qui pourrait intervenir jusqu’à la fin de l’année 2018, a indiqué M. Guitouni.
Pour rappel, lors de la tenue à Alger de la 170ème réunion extraordinaire de la Conférence ministérielle de l’Opep en septembre 2016, les pays membres de l’Opep avaient décidé d’ajuster leur production dans un intervalle de 32,5 à 33 mbj et de créer un Comité de haut niveau présidé par l’Algérie en vue d’élaborer les détails de l’accord.
Ces détails ont été définis dans une proposition algérienne adoptée lors de la 171ème réunion ordinaire de la Conférence tenue en novembre 2016 à Vienne.
En fin 2016, l’Opep et des pays non Opep avaient ainsi fini par entériner un accord prévoyant de réduire la production quotidienne de 1,8 million de barils par jour (mbj) sur une période de six mois à partir du 1er janvier, avec 1,2 mbj pour l’Opep et 600.000 bj pour les producteurs hors-Opep.
Les 11 pays producteurs de pétrole non Opep concernés par cet accord sont l’Azerbaïdjan, Brunei, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, Oman, la Russie, le Soudan et Sud Soudan.
Mais pour réduire les stocks de pétrole à leur niveau moyen des cinq dernières années et souligner la détermination des producteurs à assurer la stabilité du marché, les deux parties avaient décidé en mai dernier de prolonger de neuf mois l’accord de réduction de la production en vigueur depuis janvier 2017.
Aps