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Agriculture : Sur un potentiel de 30 millions d’hectares, l’Algérie n’exploite que 5 millions

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L’Algérie, n’exploite que 5 millions d’hectares de terres agricoles sur un potentiel qui peut atteindre jusqu’à 30 millions d’hectares dont la plupart sont arides et/ou non cultivées alors que des études prouvent que les terres algérienne est de meilleure qualité qu’ailleurs», a indiqué ce dimanche M. Mohamed Alioui Secrétaire Général de l’Union Nationale des Paysans Algériens (UNPA).

Intervenant sur les ondes de la chaîne 1 de la radio nationale, à l’occasion du 43ème anniversaire de la fondation de l’UNPA, M. Alioui a rappelé que «l’irrigation reste le pivot de l’agriculture alors que nous continuons à attendre les eaux de pluies qui se raréfient, au vu de la sécheresse qui a frappé le pays durant les 3 dernières années lors desquelles les fellahs n’ont pu accomplir la saison de moisson ».

A ce propos, il a affirmé que «l’objectif d’atteindre le million d’hectares irrigables, notamment au Sud et les régions steppiques, a connu un retard tel d’où la nécessité de le rattraper en introduisant les moyens modernes et le savoir-faire pour rationaliser l’utilisation de l’eau». Avant de juger «qu’il y a urgence d’appliquer le nouveau programme visant l’irrigation d’un million d’hectares de terres agricoles à l’objet d’éviter la dépendance à l’importation».

«L’exploitation de ce programme profitera largement aux filières des céréales et du lait et permettra de réaliser 80% des besoins nationaux en la matière et couvrir pour 3 ans d’importation au moins et économiser ainsi 650 millions de dollars/an de poudre de lait», a-t-il estimé.

Par ailleurs, M. Alioui a regretté que «ledit appui étatique aux agriculteurs reste plafonné à 4.5% alors que cette aide dépasse les 37% dans certains pays». Tout en souhaitant que «la Loi de Finances 2018 apporte l’appui requis aux agriculteurs pour atteindre cet objectif».

Abordant les problèmes rencontrés par les coopératives agricoles et les fellahs, M. Alioui a expliqué qu’«ils sont en majorité relatifs aux crédits», déplorant au passage «la non régularisation, pour divers motifs, de 29 milles contrats toujours en suspens en dépit des promesses des ministres des Finances précédents avec qui des discussions ont eu lieu autour des taxes et impôts afin de booster ces concessions et les rendre productives».

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