Accueilla deuxLe PLF 2018 adopté : L’opposition vote contre le projet

Le PLF 2018 adopté : L’opposition vote contre le projet

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L’Assemblée populaire nationale, (APN) a adopté aujourd’hui le projet de loi de finance de 2018, retenant 28 amendements sur le 36 proposés. Les députés de l’opposition ont voté contre le projet.

L’adoption de la loi de projet de loi de finance est passée ce matin dans une séance plénière comme une lettre à la poste, la grande majorité des députés de l’APN, à savoir les élus du FLN, RND et les autres partis du pouvoir ont voté pour le projet. La commission des finances au niveau de l’APN a rejeté par ailleurs, 32 amendements gardant uniquement ceux quoi sont proposés par ladite commission. Cependant, les partis de l’opposition à savoir le FFS, PT, MSP, RCD, et le PJD ont voté contre le projet de loi.

Ces derniers ont levé des pancartes pour dénoncer «les effets néfastes de cette loi» jugeant qu’elle « punis les pauvres et protège les riches».  Dans un pont de presse tenue dans le hall de l’assemblée, ils ont estimé que «  cet assemblée ne peut plus défendre les intérêts du peuple » précise Youcef  Bouaiche du FFS.

Par ailleurs, le controversé article 12 portant sur l’impôt sur la fortune, dont la commission des finance au niveau de l’APN a propose sa suppression, a suscité la colère des députés de l’opposition qui ont rappelé leurs attachement à cet impôt, cependant la majorité a voté pour son abrogation, pour cause selon la commission des finances de la « difficulté de son application sur le terrain vu le manque flagrant des données sur les fortunés du pays ». De fait il n’existera pas d’impôt sur la fortune dans la loi de finance prochaine. Une réalité que le ministre des Finances Abderahmane Raouaia a confirmé d’une manière indirecte en marge de cette adoption, en affirmant son adhésion pour l’avis de la commission.

A signalé par contre, que les débats sur ce projet ont été tenus dans une plénière presque vide, caractérisé par des absences flagrants voir même les intervenants. Les députés ont justifié ce comportement par leur intérêt à la campagne électorale des élections locales.

Ce projet de loi qui vient dans une conjoncture difficile apporte dans ses articles plusieurs augmentations de taxes à l’instar de celles sur les lubrifiants, ou bien l’alcool, le tabac, et d’autres produits. Le projet de loi vise aussi de rationaliser les dépenses en revoyant plusieurs budgets à la baisse comme celui de l’éducation.

Pour rappel, le texte prévoit des dépenses globales de 8.628 milliards de dinars (mds DA) composées de 4.043,31 mds DA de dépenses d’équipement et de 4.584,46 mds DA de dépenses de fonctionnement. Au même temps, il table sur des recettes budgétaires de 6.496,58 mds DA (contre 5.635,5 mds DA en 2017), composées de 3.688,68 mds DA de ressources ordinaires (contre 3.435,4 mds DA en 2017) et de 2.807,91 mds DA de fiscalité pétrolière (contre 2.200,1 mds DA).

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