Le président de la Fédération algérienne de pharmacie (FAP), Pr. Reda Djidjik, a affirmé vendredi à Alger, que le pharmacien « demeure un acteur clé en matière de santé de proximité », mais se doit d’être au diapason des mutations que connaissent le secteur et la société.
« Le pharmacien est et demeure un acteur clé en matière de santé de proximité » du fait de sa présence dans toutes les régions du pays, y compris les zones enclavées, a précisé Pr Djidjik dans une allocution lors du 2éme Congrès national, affirmant que les mutations que connaissent le secteur et la société lui imposent de nouvelles missions.
Il a affirmé, à cette occasion, que la FAP a pour vocation d’assurer le soin au patient à travers son accompagnement et son orientation en matière de médicaments à prendre et d’éducation sanitaire.
Affirmant que le patient d’hier n’est pas celui du XXIe siècle, il a expliqué que ce dernier est exposé à de nouvelles pathologies, et est plus informé sur les progrès du domaine médical, ce qui l’amène à être plus exigeant en termes de qualité de soin.
Soulignant que la FAP regroupe tous les spécialistes en pharmacie, il a ajouté qu’elle représente une plate-forme d’échange d’expériences et de connaissances et assure la formation continue et la recherche scientifique dans divers domaines, contribuant ainsi, dans l’amélioration de la santé et de la prospérité du citoyen.
A cet effet, le Pr. Djidjik a appelé à la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour réunir les conditions à même de permettre de mener à bien cette mission et établir des relations de partenariat solides.
Le président de la FAP s’est félicité de la dynamique des membres du comité scientifique en termes de l’élaboration d’importantes thématiques lors de ce congrès de 3 jours, telles que les soins pharmaceutiques, le rôle de la pharmacie hospitalière, les modalités de fixation des prix des médicaments, et l’accréditation des laboratoires de biologie médicale.