Les dépenses imprévues qui ont été notées dans le budget de l’année 2015, sont de l’ordre de plus de 112 milliards de dinars, divisées entre celles de la loi de finance initiale et la complémentaire.
Selon le document de projet de loi portant sur le règlement budgétaire pour l’année 2015, les dépenses imprévues dans le budget initial sont de 13,54 milliards de dinars, dont 12,24 Mds Da pour les départements ministériels. Alors que celles ajoutées dans la loi de finances complémentaires sont de 99, 20 Mds de Da dont 70 Mds Da traduisent les mouvements internes au sien de budget des charges de communes alors que le reste a été destiné pour les différents secteurs ministériels.
Le document revient aussi sur la consommation de budget de fonctionnement qui a été de l’ordre de 93, 73%, sur un montant de 4660 milliards de dinars de crédits alloués. Les départements ministériels à eux seuls, affichent une consommation de plus de 4 300 milliards de dinars, soit un taux de 94,21% des crédits alloués.
Les taux de consommation les plus faibles sont enregistrés au niveau de la Présidence de la République 66,18%, du secteur du travail emploi et sécurité sociale 77,28%, de celui de l’industrie et des Mines 78,59% et celui de l’habitat de l’urbanisme et de la ville 78,10%. Cependant, le ministère des moudjahidines et celui de l’aménagement du territoire et du tourisme et de l’artisanat enregistrent des taux de consommation dépassant respectivement de 1,29% et 197,90% les crédits alloués.
99 milliards de dépassement des crédits
Pour l’année, 2015, les dépassements de crédits ont concernés uniquement le crédit évaluatif, et ils étaient de l’ordre de plus 99, 319 milliards de dinars. Ce genre de crédit, pour précision servent à s’acquitter des dettes de l’Etat résultant des dispositions législatives ou de conventions dûment ratifiées.
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S’agissant des crédits révisés allouée au budget de fonctionnement, elles sont notifiées dans la loi de finance complémentaire de 2015, avec un montant de 4972 milliards de dinars. Ces crédits sont alloués pour le paiement de la dette publique, l’acquisition des moyens et services ainsi qu’aux interventions publiques. Pour la dette publique, 90 milliards de dinars de crédits révisés sont ont été prévue, un montant qui dépasse de 64,02%, le crédit initial. Ce dépassement qui est autorisé par la législation est expliqué par le paiement des dettes intérieures amortissable qui affiche une consommation de 119,11% par rapport aux crédits mis en place.
S’agissant des crédits révisés afférents aux dépenses des « moyens de service », occupent une place prépondérante de au sien de budget de l’Etat avec un montant de 3265 milliards de dinars, un crédit qui est réalisé à hauteur de 64, 23%. Pour ce qui est des crédits affecté aux interventions publiques, ils sont arrêtés à 1 600 milliards de dinars et consommé à hauteur de 94%.