Le groupe Gofast ne détient plus de capitaux dans la compagnie Aigle Azur que fue Arezki Idjerouidène avaient achetée en 2001 pour en faire un pavillon français performant, essentiellement centré sur des marchés affinitaires de proximité, parmi lesquels ceux l’Afrique du Nord. Érigée en filiale dont il détiendra durant de longues années la majorité du capital, Gofast aujourd’hui dénommé Weaving group, procédera en 2012 à une première cession de participation, à la faveur de laquelle sera introduit un nouveau partenaire, le groupe chinois HNA en l’occurrence, qui l’aidera à rallonger ses lignes jusqu’aux contrées lointaines de Chine.
Cette politique d’ouverture et de rapprochement inaugurée par Arezki Idjerouidene et poursuivie par son fils Meziane et ses collaborateurs, a indéniablement contribué à la croissance d’Aigle Azur qui s’est hissée au deuxième rang des compagnies aériennes françaises.
Et c’est dans cette logique que Méziane Idjerouidène vient d’annoncer le retrait total de son groupe dont les dernières parts d’actions viennent d’être cédées à un certain David Gary Neeleman, un opérateur de transport aérien qui, dit-on, fait autorité dans cette activité soumise à très forte concurrence. Ce dernier s’est en effet distingué par la création et le développement de quatre compagnies aériennes indépendantes, parmi lesquelles, on peut citer TAP Air Portugal, Morris-Air, Jet Blue et Azul
Sous l’impulsion de cette compétence managériale avérée, Aigle Azur peut désormais se lancer avec beaucoup de chance de succès dans la conquête de nouvelles parts de marché et poursuivre sa croissance.
Interrogé sur les véritables raisons de son retrait du capital d’Aigle Azur, Meziane Idjerouidene, Président de Weaving (ex Gofast) a déclaré : « Pendant 16 années, notre Groupe a été aux côtés d’Aigle Azur. Avec toutes les équipes de la compagnie, que je remercie, nous pouvons être fiers des succès collectifs remportés. Le groupe GoFast devenu Weaving Group en 2017 s’est, comme vous le savez, engagé dans une stratégie de diversification qui l’a conduit, après de longues négociations à céder à de solides actionnaires sa participation au capital d’Aigle Azur. Notre exigence était double dans la sélection du nouveau partenaire : d’une part, donner de nouveaux moyens à la compagnie pour qu’elle écrive une nouvelle page de son histoire ; d’autre part, s’appuyer sur un nouvel actionnaire qui connaisse parfaitement le secteur et soit en mesure de pérenniser l’entreprise. Ces conditions sont aujourd’hui réunies.»