« Nous sommes demandeurs de technologies, d’où la nécessité d’encourager ce type de rencontre. Au niveau de la Direction des Douanes, nous avons un système d’information qui nous permet de transmettre les statistiques aux pouvoirs publics, notamment sur le commerce extérieur. Mais depuis plus d’une année, nous sommes en phase de transition et de passage vers un nouveau système d’information qui va vers la dématérialisation et la transformation digitale », a déclaré Mme. Meziane Oum-Elkhir, sous-directrice des statistiques et d’information des Douanes Algériennes, lors de la 1ere édition du salon international des technologies d’information, Algeria IT Expo, organisé ce lundi au CIC d’Alger.
Elle a indiqué que « nous sommes en phase d’élaboration d’un cahier des charges pour avoir un système d’information intégré qui couvert toutes les parties intervenant dans la chaine logistique du commerce extérieur, à commencer par le transporteur maritime ou aérien jusqu’au port et le registre de commerce », poursuivant « avec tous ces intervenants, nous avons besoin d’avoir un système numérisé. Actuellement, nous sommes en phase d’acquisition un data center pour avoir une solution centralisée qui couvert tout le territoire national ».
Belbachir Amine, Président et Directeur Général de Ayrade, a souligné lors de la conférence sur l’impact économique de la transformation digitale, que « la digitalisation de l’entreprise est un processus qui commence par un changement culturel qui permet aux employés de sortir de leur zone de confort pour aller vers une stratégie digitale et de s’adapter aux systèmes d’information ».
Pour M. Belbachir, « Il ne suffit pas d’installer des systèmes informatiques pour se dire qu’on dispose d’une stratégie digitale. Cette dernière passe par la mise en place d’un plan de réalisation qui intègre tous les moyens de communication moderne et moins couteux, comme la messagerie ».
Les réseaux sociaux qui « sont un moyen de communication rapide et efficace, face aux moyens de communication classique, comme la télévision, qu’il juge « très onéreux et en voie de disparition ». Nous avons en Algérie 40 millions d’utilisateurs de téléphone et d’internet, avec plus de 4 heures de connexion par jour ».
Il a indiqué que « les moyens de communication développés dans les années 2000, tels que le E-mailing ou les SMS, sont en voie de disparition, en raison de la forte présence des réseaux sociaux ».
Interrogé sur le coût de cette transformation digitale, M. Belbachir a précisé que « la formation et l’accompagnement des employés dans ce processus, coûtent plus cher que l’achat d’une solution ».
Cette conférence a été marquée par l’intervention de M. Naim Jedidi, Senior Business Engineer à DLI Group, en indiquant que « La transformation digitale est un vecteur important dans l’entreprise, qui doit être bien réfléchie pour mettre en place une bonne stratégie d’entreprise. Cette transformation est au cœur des préoccupations de toutes les institutions, qu’elles soient publiques ou privées », ajoutant « cela leur permettra d’avoir une longueur d’avance sur la concurrence qui devient de plus en plus rude dans tous les secteurs, notamment le secteur des banques ».
Les réseaux sociaux sont également un outil très important dans ce processus de digitalisation, car « ils permettent d’avoir en temps réel une visibilité sur le retour d’expérience de la part des clients », a-t-il rappelé.