« Cette solution permet de restaurer les routes endommagées, sans avoir à les reconstruire. On utilise le granulat déjà existant, c’est à dire l’ancienne route, pour en faire un matériau neuf, ce qui nous épargne de déplacer une armada de camions, d’apporter des matériaux nouveaux et coûteux, en plus du fait que cette solution permet de réduire la durée et le coût des travaux, tout en respectant l’environnement », nous explique M Rahmani Abderrahmane, directeur des Tavaux publics de la wilaya d’Alger , en marge de la planche d’essai pour le retraitement à froid de la route , organisé, ce jeudi au niveau des communes de MektaaKheira et Tessala ElMerdja», sur la Route Nationale 67, par la Direction des Travaux publics de la Wilaya d’Alger, LafargeHolcim Algérie en partenariat avec les entreprises SNC MEZOUGHI, EPTP et le laboratoire public LCTP
Pour le directeur Route et Infrastructures, au sein de Lafarge Holcim, M. Amar Triche, la solution Ardia demeure l’une des solutions qui s’applique à toutes les structures multicouches « elle est applicable sur les structures portuaires, les plate formes ferroviaires, aéroportuaires, et industrielles le procédé est simple, le train de recyclage broie les composantes de l’ancienne route, en y ajoutant du liant et de l’eau, avec un dosage étudié et élaboré dans nos laboratoire, avant d’en faire une nouvelle chaussée »
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De son coté, M. Serge Dubois, directeur de la communication, a tenu à préciser « il faut savoir que c’est un produit entièrement algérien, qui permet prés de réduire le coût d’autant plus que les entreprises qui veulent acquérir ce matériel, qui coûte 500 000 euros, pourront l’amortir en 18 mois ».
Par ailleurs, l’un des problèmes majeurs que rencontrent cette solution, demeure la réticence qu’expriment certaines entreprises de réalisation, à utiliser cette méthode, du fait qu’elle n’est pas introduite dans les cahiers de charges « nous souhaitons voir le ministère des travaux publics adopter et inclure la solution Ardia dans les cahiers des charges, de façon à lever cette crainte des entrepreneurs, de perdre du temps dans la réglementation, avec le risque de voir leur échéance de paiement reculer »insiste M. Triche.