Avec un volume de 1,3 million de tonnes, la consommation des carburants terre sur le marché national au mois d’août 2017 a enregistré une baisse de 0,9% par rapport au mois d’août 2016, selon le dernier bilan de l’autorité de régulation des hydrocarbures (ARH).
Par ailleurs, a fin août 2017, et selon la même source, la consommation globale des carburants terre sur le marche national a atteint 9,7 millions de tonnes, soit une baisse de 2,4% par rapport a la consommation de la même période de l’année 2016.
Ils sont Dix (10) opérateurs qui interviennent dans la distribution de gros des carburants terre sur le marche national : Naftal et neuf (09) opérateurs privés (GBS, PROPAL, PETROSER, GALAOIL, ALPETRO, STPP, HAMDI PETROLIUM, PETROBARAKA et PETROGEL).
Quant à l’évolution de la consommation par produit on trouve le gas-oil en baisse de 2,3% en aout 2017 par rapport a aout 2016, les essences également en baisse de 0,3% en aout 2017 par rapport à aout 2016 et le GPL-c en hausse quant à lui de 29,8% en aout 2017 par rapport à aout 2016.
Pour rappel, en 2016, la consommation nationale des essences a atteint 4,3 millions de tonnes et celle du gas-oil 10,3. La baisse par rapport à l’année 2015 (4,43 millions de tonnes pour les essences et 10,62 millions de tonnes pour le gas-oil) est expliquée par l’augmentation des prix à la pompe des essences et du gas-oil et la baisse des importations de véhicules, selon le bilan de l’ARH.
Avec un volume de 352 000 tonnes, la consommation nationale du GPL-c a connu une hausse de +21% en 2016 contre une baisse de -6,4 % en 2015. L’engouement vers l’utilisation du GPL-c est dû au maintien de son prix constant (9 DA/litre) depuis l’année 2005, induisant ainsi un écart important du prix par rapport aux essences. Sur la période 2010-2016, le taux de croissance annuel moyen de la consommation des carburants a atteint 4,8%. Le gas-oil a enregistré une croissance moyenne annuelle de 3,9 %, les essences 8% et le GPL-c 0,2%.
L’ARH précise que la consommation nationale des carburants terre a connu un rythme de croissance élevé. Elle est passée de 0,6 million de tonnes en 1964 à 5,9 millions de tonnes en 1999 et 11,3 millions de tonnes en 2010 pour atteindre 14,9 millions de tonnes en 2016. Cette hausse est due à la croissance soutenue de l’activité économique, notamment dans les secteurs industriels et des transports, l’amélioration des revenus des ménages induisant une croissance du parc automobile national et les niveaux des prix relativement bas des carburants
