La rationalisation de budgets semble ne pas toucher le secteur de l’enseignement supérieur, contrairement à celui de l’éducation qui a été revu à la baisse. Selon le budget alloué à ce secteur pour l’année 2018, a connus une petite augmentation de 2,5 milliards de dinars soit l’équivalent de 1%, par rapport à celle de l’année en cours.
Selon le projet du budget de l’Etat pour l’année 2018, les montants alloués aux comptes budgétivores de ce secteur ont été reconduits à l’instar de celui de l’office des œuvres universitaires (ONOU) qui représente 32,29 % de la totalité de budget. L’Onou qui a décroché une totalité de 101, 1 milliards de dinars, verront leurs dépenses partagées entre le personnel, le fonctionnement des services ainsi que les œuvres universitaires (alimentation, transport et bourses).
Il convient de signaler que les crédits proposés au profit de l’office des œuvres prennent en charge l’impact financier engendré par, le recrutement, et les charges récurrentes induites par la réception de de 27 nouvelles structures d’hébergement prévues pour la rentrée universitaire prochaine et 23 autres prévues pour la rentrée de 2018/2019. Par ailleurs, les crédits destinés, aux œuvres universitaires, (alimentation, transport, et bourses), des étudiants s’élèvent à 64, 5 milliards de dinars.
A noter que le secteur a enregistré des autorisations de programmes pour l’année 2018, qui s’élèvent à 23 milliards de dinars, dont 4 milliards pour les programmes neufs, destiné a l’acquisition d’équipement scientifique pour le renforcement des travaux pratiques, et 18 milliards pour les réévaluations des projets, principalement pour la réalisations de nouvelles places pédagogiques et des bibliothèques et la viabilisation des sites universitaires.
Toutefois, certains services ont connu des diminutions dans le budget, à l’instar de celui des dépenses du personnels pour les ’administrations centrales, qui a vu ses dépenses chuter de 3,19%, ainsi que le matériel et fonctionnement de services qui a diminué de presque 5% par rapport à 2017.
A signaler que le budget de l’enseignement supérieur demeure stable pour cause de l’augmentation de nombres d’étudiants d’une année a une autres, d’où le grand besoins des universités pour faire face à toute cette demande.