L’entreprise AOM Invest, a déposé la semaine dernière sa demande officielle chez la commission de surveillances des opérations en bourses COSOB pour l’intégration de la bourse d’Alger.
Cette PME spécialisée dans les études, le développement et l’exploitation des projets touristiques, d’un capital de plus de 1,12 millions de dinars sera ainsi la première entreprise de ce genre a intégré le marché boursier en Algérie a indiqué l’invité du Forum de «Algérie- Eco», Yazid Benmouhoub, Directeur général de la bourse d’Alger et cinq ans après l’ouverture du marché boursier aux PM.
Ainsi, il a fallu attendre cinq ans pour voir une PME de ce genre franchir le cap et intégré un marché très peu convoité soit de la part des grandes que des petites entreprises. Pour Mr Benmouhoub, cette intégration ne peut qu’apporter des avantages pour l’entreprise qui confirmera sa transparence ainsi « gagner une crédibilité sur le plan national qu’international».
Pour précision, le processus d’intégration de cette PME en bourse a débuté depuis 2015, il est passé par plusieurs étapes d’évaluations du potentiel de l’entité et aussi de celui du secteur dans lequel elle évolue, jugé très porteur et de valeur sur le plan initial de la PME.
La bourse d’Alger qui dispose jusqu’à présent que de cinq sociétés cotées, est loin de ce qui est attendu sur le marché.
Avec une capitalisation de 45 milliards de dinars, et des transactions qui ne dépassent pas 2 à 3 par séances, la dynamique du marché secondaire reste encore très faible.
Par ailleurs, en signalant le refus du Premier ministre d’ouvrir le capital des grandes entreprises à la bourse dans la conjoncture actuelle, le Directeur général de la bourse n’a pas caché sa satisfaction quant à cette nouvelle décision, puisque selon ses dires, « l’échec de l’introduction de la cimenterie de Ain Kbira est un exemple de la difficulté d’ouvrir le capital avec des montants très grands ».
Dans ce sens, il a expliqué que dans la phase actuelle il est nécessaire de s’intéresser aux ouvertures possibles qui sont celles qui apportent des pourcentages avec des montants modérés et qui seront «vendus facilement sur le marché primaire ».
