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Suite à la baisse de la valeur du dinar : Les prix du livre augmentent de plus de 30%

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La crise économique que traverse le pays, n’a pas épargné l’industrie et l’édition du livre, rien que pour les coûts de production, certains participants au salon international du livre (SILA) qui se déroule actuellement à la Safex  à Alger, ont  avancé une  augmentation de plus de 30%.

Une situation qui est impacté directement à la variation des taux de change du dinar algérien qui ne cessent de dégringoler depuis quelques années. Selon Mostefa Kellab Debbih, président de l’organisation nationale des éditeurs du livre « ONEL», « les prix des nouveaux livres qui sont exposés dans cette éditions ont connu une hausse de 38 % ». La principale cause de cette augmentation est l’importation en devise de tous les intrants et matériels de l’édition à l’instar du papier, encre, et imprimantes.

Mostefa Kellab qui est aussi Directeur général de la maison d’édition « Dar ELHouda », a mentionné l’absence totale de soutien de l’Etat pour la production ou la promotion du livre local. «  Nous avons une loi qui date de 2010  pour l’exonération du papier mais jusqu’à présent ses textes d’applications ne sont toujours pas promulgués ». De ce fait, « le livre est traité de la même manière qu’une autre marchandise » a-t-il ajouté.


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Dans de telles conditions, les prix des livres deviennent loin de la portée des lecteurs ce qui affecte directement la pérennité des maisons d’édition  qui survivent grâce aux ventes. D’ailleurs, pour cette année, les ventes ont connue une chute libre » a t-il indiqué. « Même les universités, et les grandes libraires ont revu à la baisse leurs achats ».Ce qui a provoqué la baisse de revenus de plusieurs  maisons d’édition vers et par la même au risque de mettre les clés sous le paillasson.

Afin de remédier à cette situation, le  Mostefa Kellab,  nous a  expliqué que l’Onel  a soumis une série de doléances aux autorités concernées  afin de soutenir leurs activités.  Entre autres il cite,  l’exonération de la production de la TVA, la promotion du livre local à travers des expositions régionales ou bien la facilitation  pour l’exportation des livres. «  Ce que nous demandons en tant qu’éditeur est  l’accompagnement de notre  processus de production et de commercialisation.


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Selon Mohamed Belaid, représentant des éditions « Pages Bleues», « les ventes sont très limités  et la distribution  n’apporte rien pour les maison d’édition », pour illustrer ses dires, il a raconté que « des livraison que nous avons fait pour plusieurs régions du pays sont revenus au dépôt  avec des ventes nulles ». Pis encore, certaines maison d’éditions n’arrivent même pas a prendre part à cette édition a cause des difficultés financières », a-t-il encore ajouté.

Pour sa part, la représentante de la maison d’édition « El Maârifa », a souligné que les chiffres d’affaires des éditeurs vont baisser cette année, du fait que les ventres sont rétréci et les coûts ont augmentés,  d’ailleurs c’est l’une des raisons de l’augmentation des prix » a-t-elle souligné. A ce propos, elle n’a pas caché  sa satisfaction de l’arrivée de Sila, « c’est le seul rendez-vous  ou nous pouvons vendre  un peu plus de livre dans l’année  a  précisé  notre interlocutrice.

De ce fait, il devient primordial pour les éditeurs de livres de trouver des alternatives dans les plus brefs délais afin de faire face  à la situation critique qu’ils subissent actuellement.

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