« La nouvelle stratégie adoptée par le gouvernement pour palier le déséquilibre budgétaire, en se basant sur le financement non conventionnel, durant cinq ans, va conduire inévitablement à une hausse de l’inflation, et une perte drastique au pouvoir d’achat. Et ce, en plus d’une perte de confiance dans le climat des affaires » a prévenu hier, le centre indépendant des recherches et études avancées, dans un rapport publié sur son site électronique.
Dans ce sens, l’étude fait ressortir, qu’ « en plus des réformes programmées, les augmentations de taxes et impôts retenues dans la loi de finances 2018, auront un effet inflationniste et impacteront négativement le climat des investissements, dans une conjoncture où l’Algérie le plus besoin. A cet effet, le centre indépendant de recherche et d’études, estime qu’il faut s’ouvrir davantage sur les marchés étrangers et surtout favoriser le secteur privé, et l’encourager à participer au plus grand nombre d’initiatives économiques et commerciales, notamment dans les secteurs hors hydrocarbures ».
De ce fait, l’étude en question fait état d’un recul d’attractivité des investissement étrangers , découlant d’abord, du recours au financement non conventionnel, et surtout du gel des textes juridiques en matière d’encouragement à l’investissement.
Dns le même sillage, et en dépit d’une réforme profonde du secteur des hydrocarbures, annoncée par le gouvernement, les autres secteurs, tels que celui de l’automobile, demeurent en berne, et ce malgré ce que représente ce marché pour les investisseurs étrangers, comme volume de consommation locale.
Par ailleurs, le recul de la valeur du dinar, les transactions de changes, ont considérablement augmenté, sous l’effet de l’engouement des algériens pour convertir leurs économies en monnaies étrangères. Ce qui a occasionné un volume de transaction de prés de 6 milliards de dollars, durant la dernière période, sur le marché parallèle des devises.
