Accueilla deuxProjets agricoles : Le foncier demeure le principal obstacle à l’investissement

Projets agricoles : Le foncier demeure le principal obstacle à l’investissement

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Assainir le secteur de l’agriculture des entraves qui bloquent l’investissement et orienter les investisseurs vers les filières porteuses est le but qu’a fixé Abdelkader Bouazghi, ministre de l’agriculture et de la pêche et développement rural.

Profitant du débat qui s’est tenu hier, à la Safex à l’occasion de l’université du Forum des chefs d’entreprises sur le thème de « la sécurité alimentaire et agro-industrie», le ministre de l’agriculture a dressé un bilan sur les capacités de production de pays dans plusieurs filières d’agricultures ainsi que moyens disponibles jusqu’à présent.

Bouazghi qui a affiché un grand optimisme pour ce qui est du potentiel existant a exhorté les présents à la conférence ainsi que les investisseurs intéressés par le secteur de l’agriculture à exploiter les opportunités existantes et prendre l’initiative de lancer de nouveaux projets capables d’apporter une valeurs ajoutée pour le secteur. « Les moyens et l’ancrage juridique existe » donc, il demeure juste la volonté de « lancer les investissements ». Le grand potentiel agricole existant devrait nous ramener à « garantir notre sécurité alimentaire et projeter des exportations sur le marchés international » a signalé encore M Bouazghi.

Cependant, le lancement de ces investissements est confronté à une réalité du terrain qui entrave pas mal d’investisseurs dans différents filières. Les  panelistes présents aux débats ont listé une série de problèmes qu’ils rencontrent dans leurs investissements, et qui portent essentiellement sur le foncier agricole, ou bien l’organisation du marché et la disponibilité des engrais  ou de la semence.

A l’instar de l’investisseur Sahraoui Abdelmalek, qui a demandé plus de souplesse dans les procédures d’investissements afin  de rendre la production plus flexible et dynamique. Pour sa part, Mme Wafa Bouayad, qui possède une laiterie s’est plaint du manque des laiteries. « Il existe uniquement 200 laiteries dans le pays » a-t-elle souligné, ce qui rend l’offre loin de la demande, au pire, il y’a une pression qui commence à s’exercer sur  la production. Selon Lyes Belghit, il devient important de résoudre le problème du foncier agricole qui « est sous exploité et mal irrigué ».

Autant de remarques qui ont suscité la réaction du ministre d’agriculture, qui a promis de consulter les doléances des investisseurs à la loupe. A ce propos, il a indiqué que « les terrains de concession qui ne sont pas exploités seront recensés et récupérer par l’Etat » probablement pour les redistribuer aux agriculteurs les plus intéressants.  Le ministre a également évoqué le secteur de l’aquaculture, en lançant un appel aux investisseurs de se lancer dans ce domaines lucratif nous ne produisons que 3000 tonnes de poissons de l’aquaculture», quantité que juge le ministre « anomale » vu le potentiel existant. L’intérêt des responsables pour cette filière est due essentiellement par la grande demande du marché, sachant que l’Algérie actuellement produit 100 000 tonnes de poissons.

 

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