« Le ministère des affaires étrangères s’est doté officiellement à, partir du 12 octobre dernier, d’un nouvel organigramme, qui met la diplomatie économique au cœur de ses priorités, en mettant en place une direction générale pour la prospective et la prospection » a indiqué le ministre des affaires étrangères, M.Abdelkader Messahel, lors de son intervention, ce vendredi, au panel dédié à la diplomatie économique, de l’université du FCE.
Et d’ajouter « notre rôle est de protéger les intérêts des opérateurs économiques à l’étranger, et de leurs préparer le terrain, en scrutant les marchés et les opportunités réelles de promotion de nos produits ».
A ce effet, M.Messahel a tenu à préciser que « parmi les actions les plus importantes que doivent mener nos ambassades à l’étranger, pour faciliter l’acte d’investir aux opérateurs algériens, est de créer le cadre juridique apte à protéger et garantir leurs investissements, et mettre à leur disposition, la réglementation de ces pays, cependant ils doivent cibler des marchés où il existe un vrai besoin de nos produits ».
Revenant sur les potentialités qu’offre le marché africain, le ministre des affaires étrangères a insisté sur l’importance des investissements réalisés par l’Algérie en matière d’infrastructures routières, et leur impact sur la relance économique. A l’image de la transsaharienne, et de la jonction routière Alger-Lagos en 2018 « se sont des investissements qui font de l’Algérie, le leader du « Doing Business » en nord Afrique, ni la Tunisie, ni le Maroc, ni l’Egypte, n’ont le même potentiel ».
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Et d’ajouter « l’installation de la banque HSBC en Algérie n’est autre, qu’un indicateur de l’importance de la force de frappe économique de notre pays, sur le continent, notamment dans l’export. Cependant, il faut savoir que nous faisons face à de grands défis sécuritaires au niveau des frontières, pour assurer la stabilité du pays, car il n’y a pas de relance économique, ni d’amélioration du climat des affaires, sans sécurité ».
Ceci étant, M.Messahel a souligné que « dans le domaine du transport, beaucoup reste à faire. Il y’ a le transport aérien de courtes distances, qui pourrait assurer la circulation des marchandises ente des pays limitrophes, et ce par la création d’une compagnie aérienne sous régional ».