Accueiléconomie numériqueHouda Feraoun « l’Algérie est en marge de la révolution numérique »

Houda Feraoun « l’Algérie est en marge de la révolution numérique »

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« Je déplore qu’on parle constamment de crise pétrolière, alors que les solutions sont là, tandis qu’on parle rarement du retard accusé en matière de développement technologique, notamment dans le domaine des TIC, ce qui est plus dangereux pour l’économie du pays » a déclaré  la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication et du numérique Houda Imane Feraoun, ce jeudi, lors des débats au sein du panel dédié à son secteur, lors de l’Université du FCE.


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Poursuivant son intervention, la ministre, a longuement expliqué que les TIC doivent être un catalyseur de l’économie nationale, et que pour ce faire, il est impératif de rattraper le retard enregistré par l’Algérie dans ce domaine, et ce par la valorisation des compétences et par l’investissement dans le facteur humain.

Plus techniquement, Houda Imane Feraoun, a insisté sur le fait qu’Algérie Telecom, assure parfaitement le transport du débit et de la connectivité, par contre ce qui à déplorer, ce sont les déperditions de connexion qui se font dans les derniers branchements, ce qui sont à la charge des ménages.

Par ailleurs, en matière de concurrence sur le marché des TIC, la ministre, considère que « son secteur est en voie de devenir le groupe commercial au service de la concurrence, et qu’Algérie Telecom continuera de fournir ses 2 millions de clients en connectivité. Ceci étant, ce n’est pas un monopole, c’est la loi de la concurrence.  Les entreprises privées et publiques doivent être dans le rôle d’investisseurs, et les jeunes entrepreneurs doivent prendre le risque, en s’appuyant sur les différentes aides de l’Etat.


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Par ailleurs, M.Feraoun n’a pas eu de difficulté à annoncer que l’Algérie est en marge de la révolution numérique, « nous avons besoin de compétences pour développer les TIC, l’université forme théoriquement des ingénieurs et des docteurs en télécommunications, mais sur le terrain les entreprises ont besoin beaucoup plus de techniciens opérationnels ».

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