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Mohamed Skander, président de Jil’FCE, « l’Algérie devrait doubler le nombre d’entreprises »

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« Les chiffres du Centre National du registre du Commerce (CNRC) donne environ 15.000 entreprises crées chaque année, mais on devrait être au moins au double », a déclaré M. Mohamed Skander, Président du Jil’FCE, lors de son passage ce jeudi à la Radio Algérienne.

Skander a indiqué que « dans notre enquête, nous avons interrogé 700 jeunes entrepreneurs, aucun n’a levé de fonds propres auprès d’investisseurs, certains ont levé de la dette grâce aux dispositifs de l’ANSEJ », ajoutant « un des plus grands projets au Jil FCE est de convaincre les investisseurs et les industriels d’investir dans des petits projets, mais aussi de convaincre les porteurs de projets d’aller chercher des grands investisseurs pour des projets plus importants ».

Concernant les formalités administratives, M. Skander a indiqué que « notre enquête a prouvé que sur les 700 jeunes, aucun ne s’est plaint de lenteurs pour la création d’entreprises. La plupart affirme avoir créé leur entreprise en moins d’un moins. Il faut que les jeunes rompent avec ce fatalisme ».

Il a annoncé la signature d’une convention entre Jil FCE et CPA pour que les jeunes entrepreneurs puissent bénéficier des moyens de garantie de crédits. Dans le même registre, M. Skander a évoqué un point important du financement portant sur le développement d’un système de capital risque, à savoir  l’investissement en fonds propres dans des jeunes entreprises.

 Selon M. Skander, il est plus facile d’investir en Algérie puisque le marché est encore vierge : « Aujourd’hui on a des secteurs entiers où il y a très peu d’acteurs. Les parts de marché sont ici en Algérie et les places sont à prendre maintenant ».

 Pour accompagner les jeunes entrepreneurs, le président de Jil FCE appelle « à développer un vrai tissu de capital-risque et de fonds d’investissements qui accompagner les jeunes entreprises ».

 Concernant le niveau de complexité pour le financement rencontrés par ces jeunes, Mohammed Scander, indique que «42 % ont dit que le financement était très compliqué et 30 % compliqué ».

 Pour M. Skander, « l’entreprenariat des jeunes est une vraie réalité en Algérie qu’il faut encourager ce modèle pour casser le défaitisme ambiant, ajoutant « on a mené une enquête auprès des jeunes qui nous disent qu’ils n’ont pas accès au marché et à la création, et ils s’enferment dans ce schéma qui les prive de ce droit à l’entreprenariat ».

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