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Le domaine minier-hydrocarbures dépasse 1,5 million de km2 dont seulement 30% sont exploités

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Le président du Comité du Directoire de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), M. Arezki Hocini, a affirmé lundi à Alger qu’au delà de la révision prévue de la loi sur les hydrocarbures, la relance des investissements en hydrocarbures nécessite une adaptation à un environnement plus large, incluant le climat des affaires, la communication et l’usage de la technologie, rapporte l’Aps.

Intervenant lors des la journée Portes ouvertes d’Alnaft pour la relance de l’investissement dans le domaine pétrolier et gazier, M. Hocini a souligné que l’objectif visé aujourd’hui est d’améliorer l’attractivité de l’Algérie comme une destination d’investissement dans le domaine minier et des hydrocarbures pour relancer les investissements notamment dans l’amont pétrolier. A ce propos, il a rappelé la volonté des pouvoirs publics de réviser le cadre législatif régissant les hydrocarbures.

Ainsi, pour l’amélioration de l’attractivité de l’Algérie en matière d’investissement dans le domaine minier et des hydrocarbures, le président d’Alnaft a estimé qu’il y a nécessité d’adaptation d’un environnement plus large incluant le climat des affaires, la communication et la technologie.

 Selon lui, des axes ont été identifiés pour améliorer cette attractivité en citant la simplification des procédures d’investissements, l’amélioration de la communication pour rester à l’écoute des investisseurs et la valorisation des ressources humaines ainsi que le circuit de prise de décisions.

En outre, le représentant d’Alnaft a plaidé pour la création des conditions accès à la technologie notamment dans le domaine de la recherche, tout en relevant que le partenariat demeure un choix  stratégique.

Par ailleurs, le président du Comité de Directoire d’Alnaft a énuméré les différentes opportunités d’investissements qu’offre l’Algérie dans le domaine minier et des hydrocarbures. Lors des débats, des investisseurs se sont enquis des délais pour la révision de la loi sur les hydrocarbures actuelle alors que d’autres ont soulevé les contraintes relatives aux lourdeurs administratives en matière de traitement des dossiers. S’agissant de la révision de cette loi, M. Hocini a indiqué qu’il faudrait au moins six (6) mois pour définir les grands axes de cet amendement.

Pour sa part, le ministre de l’Energie, M. Mustapha Guitouni, a appelé Alnaft à renforcer ses capacités de conseil et d’expertise pour lui permettre de consolider et d’approuver le plan de développement moyen et long termes de secteur des hydrocarbures. Alnaft doit surtout devenir une « source de proposition » pour rendre le domaine minier national des hydrocarbures « plus attractif tout en préservant les intérêts stratégiques de l’Etat », a-t-il préconisé lors de cette rencontre marquée par la présence de représentants de compagnies du secteur d’une trentaine de pays.

Quant à la réflexion engagée par les pouvoirs publics pour l’amendement de la loi actuelle sur les hydrocarbures, le ministre a avancé que les amendements visent à améliorer l’attractivité dans le domaine de la prospection et de l’exploitation des hydrocarbures de façon à renouveler les réserves, de diversifier le tissu des industries pétrochimiques, d’investir davantage dans le raffinage et de créer les conditions favorables à une valorisation locale optimale des ressources du pays.

D’autre part, a-t-il poursuivi, il sera question de consolider la position d’Algérie comme acteur « actif » et « fiable » dans les marchés pétroliers régionaux et internationaux. Dans ce sens, le ministre a fait part de la résolution ferme à « faire la guerre à la bureaucratie » et « à éliminer les entraves légales et administratives à l’investissement ».

Par ailleurs, il a relevé que le domaine minier du pays est très vaste mais demeure peu exploré: la surface totale de domaine minier hydrocarbures dépasse 1,5 million de km2 dont seulement 30% sont exploités, sachant que la densité des forages avoisine les 14 puits/10.000 km2.

 

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