«On est sur un projet d’une unité de 2000 m2/jour sur Tamanrasset, production de carreaux (produit fini) qui entrera en exploitation en novembre 2017», ont annoncé les propriétaires du groupe Hasnaoui ce samedi à Oran, lors de la présentation du livre consacré au parcours du groupe familial.
Le Directeur Général de GSH, M. Omar Hasnaoui, a également fait savoir qu’ «en même temps, on est en train de faire des extensions du groupe de l’Ouest pour attendre la capacité de 10 000 m2/jour à la fin 2018. Nous avons fait carrément un plan de développement en espérant qu’un jour, pouvoir arrêter d’abord, comme première étape d’aller à l’importation de granit et ensuite passer au marbre. Pour arriver également à exporter. On cherche à exporter, parce qu’on a les matières premières locales, et on peut être très compétitifs sur le marché international, et avec la conjoncture économique actuelle, on essaye d’avoir les mécanismes pour s’auto suffire en devises pour maintenir le développement et l’essor du groupe».
Il a estimé que «la transformation du marbre et du granit, c’est un projet avec lequel nous souhaitons répondre aux besoins du marché algérien. Nous avons lancé une première unité de 1000 m2 mais, c’est pour répondre aux besoins du groupe GSH, et nous avons commencé à importer le marbre, mais, les importations et la logistique posent une problématique en matière de coût important». Il a expliqué que «c’est à partir de là que nous avons commencé à nous intéresser aux gisements locaux en Algérie, en commençant d’abord à frapper aux portes de l’ENMA. Puis on a lancé des recherches pour trouver du granit, et nous avons découvert un gisement énorme à Tamanrasset. Nous avons commencé tout d’abord à explorer ce gisement du granit, on a trouvé également du marbre. Ce qui fait d’une pierre deux coups».
Il a indiqué dans ce sens qu’on a découvert aujourd’hui 07 gisements au niveau de Tamanrasset, gisement de granit (noir gris et rose), du marbre (blanc, bleu et vert), ce qui reflète la richesse de notre pays et de nos terres, alors que, auparavant 100% de la quantité de granit était importée, et la majorité des quantités du marbre utilisée dans le bâtiment était importée aussi. Alors que nous disposons de richesses énormes».
Sur le plan de l’agriculture, le même responsable a précisé qu’«on a énormément de produits dans la partie agricole du groupe». Ajoutant qu’aujourd’hui on essaye de valoriser les terres non exploitées, délaissées. Quand on parle de 10 quintaux par hectares, c’est plus qu’insuffisant. Honnêtement, on n’a rien à créer. Nous voulons apporter la science à l’agriculture. Il faut investir de manière scientifique et savoir ce qu’on fait. Quand on parle de la santé publique, de surconsommation d’engrais et de produits chimiques dans l’agriculture, cela peut nuire à la santé publique, on est en train de développer des projets pour apporter des solutions écologiques».
Il a également annoncé la construction d’une université propre au groupe (Université Hasnaoui Corporate), en plus du centre de formation dont dispose le groupe agréé par l’Etat depuis 2005. Cette université qui sera réceptionnée à fin 2018, est à un taux de réalisation de 10% selon M. Hasnaoui. Elle se veut, une réponse aux besoins de GSH en matière de ressources humaines (cadres, managers), avec des masters spécialisés et des formations d’actualités.
Par ailleurs M. Brahim Hasnaoui, le fondateur du et chef de fil du groupe, tout en mettant en valeur les énormes potentialités et ressources de l’Algérie, a souligné que «si nous arrivons à réaliser nos projets, notamment, dans l’agriculture et les loisirs, nous pourrions créer 200 000 postes d’emplois».