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L’ANCA conteste les nouvelles mesures fiscales du projet de loi de finances 2018

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Les nouvelles mesures fiscales annoncées, par le gouvernement Ouyahia, à travers  le projet de loi de finances 2018,comme outils pour pallier la crise financière, n’a pas laissé sans réaction, l’association nationale des commerçants et des artisans, (l’ANCA) qui estime qu’imposer aux algériens une nouvelle pression fiscale à travers de nouvelles taxes et impôts, n’aboutirait qu’ à les pousser  davantage vers l’évasion fiscale.

Dans ce  sens, M. Seddik Attar, expert en fiscalité et douanes, a  considéré, lors d’une conférence de presse tenue, avant-hier au siège de l’association,  que «  parmi ces mesures, l’impôt sur la fortune  représente une réelle feinte politique, économique et financière, dans la mesure où elle n’apportera rien à l’Etat. Et pour cause, cette loi sur l’« impôt sur patrimoine », existe depuis 1993 et n’a abouti à aucun résultat, et ne pourra en aucun cas générer de profits pour l’Etat, tant que ce dernier ne possède pas encore les moyens de d’inventorier les biens et foncier d’une façon exhaustive.

De son coté, Cherif Baâziz, le président des opérateurs du meuble, a estimé   que le gouvernement  est en pleine contradiction, lorsqu’il décide d’une part de restreindre la consommation à travers le projet de loi de finances 2018, et en même temps, il procède à l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit. Du fait qu’actionner la planche à billets, pour booster la production,  engendrera, en réalité, une restriction du pouvoir d’achat du citoyen.

Pour , El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’ANCA, les prévisions seront à la hausse des prix de quelques produits de consommation, notamment  les carburant qui passent à 41 Da pour l’essence et le gasoil à 22Da, et ce, dés le début de janvier 2018, autrement dit, juste après l’adoption du projet de loi de finances 2018.

M.Boulenouar est convaincu que le gouvernement peut éviter cette vague d’augmentation des prix, en favorisant l’émergence des marchés de proximité, notamment pour les produits à large consommation, et ce également pour lutter contre la spéculation.

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