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L’Afrique doit s’adapter davantage aux TIC

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Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED),  la révolution numérique est en train de s’étendre à travers la planète. Une nouvelle économie qui fait la part belle à la robotique, à l’intelligence artificielle, à l’Internet des objets (IoT), au Cloud computing, à l’analyse Big Data et à l’impression 3D, prend progressivement ses marques.

Dans ce contexte de grand bouleversement, l’Afrique a intérêt à adapter rapidement ses infrastructures de communication et la formation de sa jeunesse aux enjeux TIC de demain pour accroître ses chances de trouver un emploi décent, dès 2020. 

L’accès au haut débit en Afrique reste encore faible. Si plusieurs pays comme l’île Maurice, les Seychelles, le Gabon, l’Afrique du Sud présentent des avancées notables, la majorité du continent demeure encore faiblement couverte. L’accès des populations aux équipements à des prix abordables et à même faciliter leur accès à Internet, demeurent également encore un problème. La formation académique et professionnelle aux nouvelles technologies prend aussi ses marques, mais beaucoup reste encore à faire pour atteindre le gap souhaité par les Nations Unies. 

Dans son rapport « L’avenir des emplois et des compétences en Afrique », publié en mai 2017, le World Economic Forum souligne que « l’Afrique subsaharienne (..) est sous-préparée pour la perturbation imminente des emplois et des compétences générées par la quatrième révolution industrielle »

Dans son « Information Economy Report 2017 », consacré à la numérisation, au commerce et au développement, la CNUCED indique que  la numérisation accrue de l’économie, va susciter un fort besoin de nouvelles compétences, et causer la disparition de nombreux emplois, modifier les conditions de travail, affectera également le fonctionnement du marché du travail, ainsi que la division internationale du travail.   

Les pays qui bénéficieront d’une infrastructure numérique et d’une population dotée de compétences TIC, auront en leur possession plus d’atouts déterminants en termes de compétitivité dans la nouvelle économie. 

D’après la CNUCED, il se dessine une pyramide de compétences TIC dans lesquelles seront rangés les  futurs chercheurs d’emplois.  Au bas de la pyramide, figurent les personnes dotées de compétences TIC  basiques (utilisation des dispositifs TIC, capacité à naviguer sur Internet, utiliser les logiciels de base). Le milieu de la pyramide est occupé par les professionnels dotés de compétences TIC spécialisées (déploiement, mise à niveau ou réparation physique d’infrastructure TIC, développement de logiciels, applications, systèmes, etc). 

Enfin, au sommet de la pyramide interviennent les compétences d’e-business, e-leadership ou encore tech-entrepreneur (exploitation d’outils et services numériques pour reconfigurer les modèles commerciaux, créer de nouvelles entreprises et déployer des outils et services technologiques pour transformer divers aspects de l’économie numérique). 

Ecofin

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