L’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté jeudi dernier 480 000 tonnes de blé broyé suite à un avis d’appel d’offre international lancé depuis quelques mois, et qui a pris fin mercredi ont indiqué des traders boursiers européens repris par l’agence de presse Reuters.
Selon, la même source l’Algérie a augmenté sa commande lors de l’opération d’achat, puisque le volume initial été de 450 000 tonnes initialement déclarées par les commerçants.
Sachant que l’OAIC ne communique pas assez sur ses opérations d’achat, les courtiers ont donc estimé que les prix d’achat du blé varies entre 211dollars et 212 dollars la tonne, le coût et le fret inclus, ont déclaré les traders vendredi, conformément aux estimations initiales. Par ailleurs, il est prévu que le blé sera acheminé en Algérie durant le mois de décembre prochain.
Pour précision, l’OAIC a effectué au cours de cette année plusieurs avis d’appel d’offre pour l’achat de différentes céréales dont le blé et l’orge, à hauteur de 700 000 tonnes pour le mois en cours, et 475.000 tonnes de blé meunier avec soumission durant le mois de janvier, en outre des 50 mille tonnes de blé commandés au mois Avril dernier.
L’origine des grains importés demeure inconnue mais les traders, croient fortement à ce qu’elle soit d’origine française puisque la grande majorité du blé importé en Algérie provienne de ce pays. Le blé argentin a également été considéré comme une origine possible puisqu’il était compétitif sur le plan des prix. Mais les dommages potentiels causés par la pluie à la taille et à la qualité de la prochaine récolte en Argentine pourraient limiter ses chances, a indiqué la même source.
Avec ce volume des importations, les experts doutent fortement de la volonté des autorités de baisser le volume des importations des céréales durant cette année, alors que le gouvernement actuellement table sur la diminution des importations dans tous les secteurs.
Toutefois, l’Algérie, l’un des plus importants importateurs de céréales au monde, risque de ne pas produire suffisamment de céréales cette année, puisque les estimations tablent sur une production de 2.7 MT pour la compagne 2017/2018. Selon le ministère de l’Agriculture, 3.5 millions d’hectares ont été ensemencés au blé et à l’orge pour la nouvelle compagne, dont 45% pour le blé dur, 37% pour l’orge et 15 % pour le blé tendre.
