Le français Alstom et l’allemand Siemens vont fusionner « entre égaux » leurs activités ferroviaires, une alliance économique pour contrer le géant chinois CRRC, mais aussi politique, discutée entre l’Elysée et la chancellerie.
Cette alliance va donner naissance à « Siemens Alstom », numéro deux mondial – en volume – pour le matériel ferroviaire roulant et au numéro un pour la signalisation.
Le TGV deviendra donc franco-allemand dans un premier temps, mais l’accord prévoit que Siemens pourra monter au-delà de 50,5% du capital au bout de quatre ans.
Le consortium allemand apportera ses activités ferroviaires et recevra en échange la moitié du capital d’Alstom. Le nouveau groupe sera coté à la Bourse de Paris et son siège sera basé en région parisienne, selon un communiqué commun d’Alstom et Siemens publié mardi soir, à l’issue des conseils d’administration et de surveillance des deux groupes.