« Il n’ya pas de développement, et de croissance, sans sécurité et unité du pays, sans l’établissement de la démocratie, sans souveraineté monétaire et sans la valorisation des moyens humains. ». Se sont les axes les plus importants sur les quels le premier ministre Ahmed Ouyahia, a entamé la présentation de son plan d’action ce dimanche devant l’APN..
Ceci étant, après avoir évoqué, la conjoncture économique difficile par laquelle passe le pays, notamment, le premier ministre est revenu longuement sur le fait que l’Algérie a résister durant trois ans on conventionnel, à cette crise, sans recourir à l’endettement extérieur, et ce malgré la pertes de plus de 50% de son PIB (produit interieur brut).
Expliquant ainsi, que la décision de recourir au financement, afin d’une part, éviter d’aller à l’endettement extérieur, et de l ‘autre permettre aux banque qui se trouvent en difficulté en matière de liquidités, de poursuivre de soutenir les programmes de développement et d’investissement »on ne va pas couler le pays sous les dettes, le financement non conventionnel ne va pas couler le dinar je rappelle que la dette publique du pays de dépasse pas les 20%, alors que dans d’autres pays, elle a attient plus de 70 %. ».
Pour rassurer plus, le premier ministre a tenu a explique que le recours au financement non conventionnel, ne sera pas pour régler la facture de la consommation « ce recours qui va permettre au trésor de contracter des crédits auprès de la banque centrale, sera destiné à faire face au déficit budgétaire, et permettre au trésor public de régler ses dettes internes. Celles-ci ont été engendrées par le déficit des grandes compagnies tell que Sonelgaz qui s’est trouvé dans une situation financière difficile ces dernières années. Or actuellement le Trésor ne peut plus supporter ce poids, représenté par des bons de Trésor bloqués a hauteur de 700 milliards de dinars, d’où le recours a ce genre de financement qui, en soi, est droit ».
Ajoutant, que, le Trésor supporte également chaque année, la différence des prix des achats de carburants de Sonatrach « Sonatrach achète le carburant au prix des marchés internationaux pour les revendre à Naftal au prix local, la différence s’élève à prés de 900 milliards de dinars, sous forme de bons de Trésors bloqués jusqu’ à 2030.
Dans le même sillage, Ouyahia fait remarquer que « cet amendement de la loi de la monnaie et du crédit, s’étalera sur une durée maximale de 05ans. Durant laquelle seront opérées les grandes reformes, bancaires, économiques et structurales ».
Sur d’autres plans, le premier ministre, poursuivant sa présentation sur un ton toujours rassurant, il a tenu à insister sur l’importance de l’établissement de la loi de finances 2018, et précise qu’elle ne comportera pas d’augmentations de taxes « elle sera établi pour donner des solutions de sortie de crise, sans perturber le rythme des programmes de croissance entamés par les pouvoirs publics.
En matière de développement économique, hormis le soutien à l’investissement, le premier ministre évoquera la relance du programme de réalisation de 50 zones industrielles. Pour lesquelles toutes les demandes de foncier seront satisfaites. ces mesures seront suivie et soutenues par les programmes développement alloués au régions du Sud, des hauts plateaux et des régions frontalières.
Par ailleurs, pour la politique sociale de l’Etat, et notamment ce qui concerne les subventions, Ouyhia avouera, qu’ « une étude est cours pour revoir l’efficacité des subventions, celle-ci n’est pas terminé, donc je ne pourrais me prononcer la dessus ».
En outre, le premier ministre a évoqué, un intérêt prioritaire à la lutte contre le chomage, l’amélioration des conditions des retraités, le maintien du programme de réalisation de logements, et l’amélioration des conditions des secteurs de la santé et de l’education.