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Yazid Benmouhoub, DG de la Bourse d’Alger : «Les surliquidités bancaires ont baissé de 64% entre 2014 et 2016»

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«Aujourd’hui, en raison de la baisse drastique des surliquidités bancaires, chutant de 64%, entre 2014 à 2016, et de la mise en difficulté du trésor, il y a nécessité de réunir l’ensemble des acteurs, pour passer cette période avec le moins de troubles possibles», a indiqué le directeur général de la bourse d’Alger, M. Yazid Benmouhoub.

De passage ce jeudi 14 août à la radio nationale, M. Benmouhoub, a relevé que malgré cette situation de baisse des surliquidités, «les banques continuent de bénéficier d’une aisance financière», tout en se posant la question de savoir «comment  utiliser au mieux leurs crédits au bénéfice des entreprises et des  PME,  auxquelles les pouvoirs publiques accordent un intérêt particulier».

Concernant la question récurrente disant que la bourse ne joue pas son rôle, elle n’est pas présente, M. Benmouhoub a fait savoir que «c’est l’embellie financière extraordinaire, à partir des années 2000, qui a paradoxalement contribué à créer un effet d’éviction  de cet autre outil de financement de l’économie».

Le même responsable a précisé que «la bourse d’Alger compte actuellement cinq  sociétés sont cotées, (deux publiques et trois privées)», en faisant savoir que «dans un proche avenir, une sixième société (l’entreprise privée AOM Invest) sera introduite à la bourse, qui sera imitée par une première PME avant fin 2017».

Toutefois, l’intervenant, a considéré que «les capacités de la bourse n’ont pas été suffisamment utilisées pour aider à la croissance économique», tout en annonçant que, «des entreprises à l’exemple de Mobilis, la CAAR, le CPA, Cosider et des cimenteries, projettent de s’y introduire à leur tour».

Selon le DG de la bourse d’Alger, «c’est le nombre des sociétés cotées en bourse qui pourraient attirer les investisseurs, ainsi que l’argent qui est en circulation, sachant que le financement à travers cet outil n’est pas inflationniste».

Pour les sociétés exportatrices, M. Benmouhoub a rappelé à celles-ci que «être coté en bourse représente le meilleur moyen de pénétrer des marchés à l’international et de pérenniser leurs activités». Ce qui est synonyme selon lui d’«une gestion transparente de l’entreprise, d’une bonne gouvernance de la société, synonyme aussi d’entreprises qui sont capables de générer des bénéfices, de donner des dividendes, ce qui fait que ça facilite la conclusion de contrats à l’international».

Evoquant la situation financière de la bourse d’Alger, M. Benmouhoub a estimé que « nous étions jusqu’en 2015 à une capitalisation de l’ordre de 15 milliards de DA, et avec l’arrivée de Biopharm en 2016, nous sommes passés à 45 milliards de DA de capitalisation», avant d’ajouter que «nous pensons que nous pouvons très facilement dépasser ces chiffres, qui ne sont pas représentatifs en réalité des capacités de l’économie nationale».

Par ailleurs, M. Benmouhoub a annoncé que «pour nous rapprocher beaucoup plus de ce qui se fait dans le monde, et nous sommes actuellement en train d’implémenter un nouveau système de cotation, qui va à termes dans les années à venir, il sera mis en place dans deux ans, il va permettre de réaliser des transactions pour la bourse directement à travers le net, via le mobile et l’ordinateur, sans avoir à se déplacer au niveau de l’intermédiaire».

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