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Dépenses publiques : Un gouffre béant difficile à combler

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Les chiffres contenus dans le plan d’action que le premier ministre Ahmed Ouyahia, présentera en début de semaine prochaine, font état d’une dépense publique totale de 400 milliards de dollars, dans le domaine du développement humain, et les réalisations de base.

Dans ce sens, le document indique, les chiffres représentant la dépense allouée au différents programmes quinquennaux de développement, de 2000 à 2017, reflètent aisément une différence nette, entre  et les résultats dérisoires et le volume des dépenses. Un gouffre béant difficile à combler.

L’Etat à déboursé ainsi, entre 2000 et 2004 plus de 525 milliards de dinars, soit l’équivalent de 70 milliards de dollars. Cette dépense s’est multipliée de façon exponentielle, entre 2005 et 2009, pour atteindre les 142 099 milliards de dinars, soit 193,8 milliards de dollars. Cet élan, s’est poursuivi, durant la période quinquennale 2009 /2014, à hauteur de 150 595 milliards de dinars, soit 202,41milliards de dollars.

Pour sa part, le budget d’équipement engagé de 2015 à 2017, s’est chiffré à 6727 milliards de dinars, soit 64,3 milliards de dollars. Simultanément les programmes de développent ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 365 2014 milliards de dinars, soit 531,8 milliards de dollars. Alors que le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période, a valu à l’Etat une dépense de l’ordre de 506 297 milliards de dollars, soit 649,9 milliards de dollars.

Pour les observateurs de la scène économique, il est indéniable que durant cette période, de grandes réalisations ont été accomplies. Notamment dans le domaine des infrastructures, à l’image des autoroutes, des pôles universitaires, des hôpitaux, et des centres de formation professionnelle, pour ne citer que celles là. Ce qui ils déplorent par contre, est sans détour, l’absence d’une gestion efficiente, susceptible d’enclencher la relance de l’appareil industriel, de la production et de la compétitivité.

Ils considèrent que le volume des dépenses publiques pour les programmes de développement n’a pas atteint les résultats escomptés. C’est précisément ce qui explique, la situation  économique difficile dans la quelle se trouve actuellement le pays.

Pour eux, ce qui attend le gouvernement Ouyahia, c’est de trouver les moyens de rationnaliser ces dépenses, et surtout d’en faire un usage rentable à court et moyen terme, de façon à impacter positivement et rapidement la relance de l’économie nationale.

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