Selon les informations publiées par l’agence « Interfax », les exportations de gaz de l’Algérie vers l’Europe, ont augmenté de 22,1% durant la dernière semaine du mois d’août, pour arriver à 440,1 millions de m3. De leurs coté, les exportations de gaz algérien à travers l’oléoduc « Medgaz » ont enregistré une hausse, de l’ordre de 6%, soit 90,6 millions de mètres cube.
Toujours selon, la même source, les exportations de gaz vers l’Italie, à travers l’oléoduc « Transmed », ont affiché une hausse de 66,1%, pour atteindre les 231,9 millions de m3. En outre, il est à signaler que les exportations du gaz libyen, ont reculé de 52,7%, soit un recul de 36,7 millions de m3.
Par ailleurs, selon le plan de la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, il est prévu un investissement de 73 milliards de dollars entre l’année 2016 et 2020, dédié au domaine de l’exploration. Considérée comme le 2e fournisseur en gaz pour l’Europe après la Russie, l’Algérie prévoit une augmentation de sa production de gaz de l’ordre de 141,3 milliards de m3 cube pour cette année, en vue d’atteindre 143, 9 milliard en 2018, et 165 milliards pour l’année 2020.
Dans ce sens, la production de gaz algérien, affiche une augmentation de 90 milliards de m3 annuellement, dont 50 milliards acheminés a travers les trois gazoducs vers l’Europe.
Parallèlement, l’Algérie ambitionne, à travers la concurrence qui l’oppose à la production du gaz de schiste américain, à renouveler ses contrats qui prennent fin en 2019, avec la France, l’Italie et l’Espagne. Se présentant ainsi, grâce à ses réserves, comme fournisseur attitré des marchés européens.