L’Algérie abrite un important événement du secteur des assurances et ce les 24, 25 et 26 Septembre 2017. Il s’agit d’un séminaire sur les assurances, qui a pour thème : « Justice et Assurances dans les pays arabes» où la corporation des assureurs algériens a invité
les assureurs arabes, membres de l’UGAA (Union Générale des Assureurs Arabes), selon l’Union nationale des sociétés d’assurances et de réassurances (UAR).
Le séminaire intervient à un moment où tous les regards sont braqués sur les capacités de contrôle des organismes de régulation et la compétitivité des compagnies d’assurance. Car l’enjeu pour les futures années est un accompagnement du secteur d’une manière efficace en termes de régulation.
En effet, l’événement se teint également dans une conjoncture spéciale pour l’Algérie au moment où les alertes sur le risque systémique qui pèse sur la solvabilité des compagnies d’assurance ont connu un tournant préoccupant au premier trimestre 2017. La note de conjoncture du Conseil national des assurances fait ressortir que le marché des assurances a réalisé au premier trimestre 2017 une production de 36,3 milliards de DA (y compris les acceptations internationales), soit une baisse de 7,9 % par rapport à la même période de 2016.
Durant les trois premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires réalisé par les assurances dommages s’élève à 32,5 milliards de DA, soit une baisse de 8,6% par rapport au premier trimestre 2016 et une part de marché de 91,3%. Ces résultats confirment les résultats mitigés du secteur qui se suivent depuis 2015 mettant fin à un cycle de croissance à deux chiffres.
Créée en 1964, l’Union Générale Arabe d’Assurance (UGAA), regroupe à fin 2013 près de 330 sociétés de vingt pays différents. Elle recouvre une vaste zone qui s’étend de l’Atlantique aux frontières de l’Iran et de la Turquie.
Plus de cinquante ans après le début de ses opérations, l’UGAA qui se réunit tous les deux ans peine à concrétiser l’objectif d’intégration des marchés que ses fondateurs lui ont assigné.
