L’activité du parquet de la bourse d’Alger, pour le mois d’aout, a enregistré une baisse par rapport au mois de juillet selon le dernier bilan de la bourse d’Alger.
En effet, le montant global des transactions s’est inscrit à 16 587 220, soit une baisse de l’ordre de -14,64% par rapport au mois de juillet, où il a été observé une valeur transigée globale de 19 433 860 DA. En ce qui concerne le volume transigé global, il est passé de 16 579 au mois de juillet, à 39 728 au mois d’aout, soit une hausse de l’ordre de 139,62%.
Malgré que la bourse d’Alger présente aujourd’hui une très faible capitalisation de 45,62 milliards de dinars avec seulement cinq entreprises cotées, les responsables de la Bourse d’Alger se disent confiant dans l’essor prochain de la bourse d’Alger. Selon les professionnels la conjoncture actuelle devient très favorable pour l’émergence d’une bourse qui pourrait participer au financement des entreprises et surtout au financement de l’économie nationale.
La bourse d’Alger cible actuellement l’intégration des PME, sachant qu’aujourd’hui, quelques Pme se disent intéressées par ce marché mais la majorité reste des entreprises familiales qui ne souhaitent pas libérer leur capital. Pourtant, dans beaucoup d’entre elles, les fondateurs ont atteint un âge où ils doivent passer le flambeau. Le meilleur moyen pour pérenniser leurs entreprises reste la bourse, selon les responsables.
Mis à part son rôle dans le financement de l’économie, l’introduction en Bourse facilite également la pénétration des produits algériens aux marchés extérieurs du fait que les entreprises potentiellement exportatrices cotées en bourse gagnent généralement en crédibilité auprès de leurs clients étrangers, selon eux. Elle donnera également une meilleure capacité de négociation aux entreprises auprès des banquiers et des partenaires économiques, ajoute-t-il.
Les responsables de bourse d’Alger déplorent aussi le manque de « culture boursière » au niveau des entreprises et du grand public ainsi que la surliquidité durant les années précédentes, qui ont engendré un « effet d’éviction » de cette institution boursière.
