Dans le cadre de la coopération dans le domaine de l’environnement entre l’Algérie et la Corée du Sud. Une nouvelle étude de faisabilité d’un centre de traitement intégré des déchets (centre d’enfouissement technique de Hamici) au profit de la wilaya d’Alger a été lancée dimanche.
Lancée lors d’un atelier dédié à la coopération algéro-coréenne dans le domaine de l’environnement, les deux parties algérienne et sud-coréenne représentées par la ministre de l’environnement et des énergies renouvelables M. Zerouati et l’ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie M. Park Sang-Jin, le projet d’étude qui s’étalera sur une période de dix mois, a été confiée à l’Agence nationale des déchets (AND) pour la partie algérienne et à l’Institut Coréen de l’Industrie et de la Technologie de l’Environnement (KEITI) pour la partie sud-coréenne.
L’objectif étant de renforcer le dialogue dans le domaine de la protection de l’environnement pour permettre, ainsi, un échange de bonnes pratiques et de savoir-faire entre les acteurs des deux pays.
Selon M. Tebbani Directeur de l’environnement au niveau du ministère de tutelle, «l’étude sera financée par la partie sud-coréenne, et ce, dans le cadre de la coopération entre les deux pays».
Pour sa part, Mme Zerouati a insisté, dans une allocution prononcée à l’occasion de cet atelier, sur l’adoption d’une «approche nationale dans la gestion des déchets » tout en affirmant l’engagement de son département ministériel dans ce cadre». Selon la Ministre «le projet d’étude au profit de la capitale permettra, de tirer profit de l`expérience et du savoir-faire de la Corée du Sud dans le domaine de la gestion des déchets, soulignant que 3000 de tonnes de déchets par jour sont recensés pour la capitale seulement».
Relevant «l’impératif de passer à une autre étape, qui est de rendre les déchets « une source d’emploi et d’énergie et permettre l’usage de plusieurs matières premières, et ce, grâce au traitement mécanique et du recyclage», tout en estimant par la même occasion que «nos déchets sont notre prochain pétrole et constituent une source de richesses en allant vers le traitement mécanique et le recyclage».
Elle a en outre précisé que «après dix mois (finalisation de projet d’étude), on pourra passer à une gestion effective et efficace des déchets, afin de réaliser les objectifs de développement durable», en exprimant son souhait de «voir le partenariat avec les Sud-coréens s’étaler aux autres wilayas du pays».
De son côté, M. Park Sang-Jin a souligné à propos du projet d’étude au profit de la wilaya d’Alger, qu’«il relève du problème de la gestion des déchets».
Il est à rappeler que, la coopération algéro-sud-coréenne a permis l’élaboration de deux master plans pour l’amélioration de la gestion des déchets au niveau des communes de Blida et de Bordj Bou Arreridj. Ainsi, selon M. Tebbani du Ministère de l’environnement, «cette étude au profit de la wilaya d’Alger est une continuité des deux études réalisées auparavant au profit des wilayas suscitées», soulignant que «ce projet va permettre l’examen des possibilités de partenariat et l’élaboration de schémas techniques financés complétement par la Corée du sud».