Le représentant de l’Institut sud-coréen «KEITI », chargé avec l’Agence Nationale des Déchets (AND), de la réalisation de l’étude de faisabilité d’un centre de traitement intégré des déchets au profit de la capitale, lancée hier, a relevé plusieurs insuffisances dans la gestion des unités de traitement des déchets en Algérie.
En effet, selon l’expert de KEITI, ces problèmes portent sur «l’augmentation des volumes des déchets collectés, qui sont de l’ordre de 1800 tonnes/jour, soit une hausse de 80% par rapport aux prévisions à l’étude de 1.000 tonnes/jour».
Et également «une augmentation de la production de lixiviats qui s’est établie à 160 tonnes/jour par rapport aux 80 tonnes/jour prévues, provoquant l’insuffisance de capacité de l’installation», a été relevée.
Le même représentant a signalé un faible taux dans le recyclage des déchets, dû selon lui « au tri manuel et de l’augmentation des volumes des déchets réceptionnés», ajoutant qu’«un manque de personnel expert en gestion du centre d’enfouissement (traitement des lixiviats, biogaz)», selon la même source.
Il a affirmé à cet effet, «la nécessité d’améliorer les installations existantes et d’implanter une nouvelle unité de traitement des déchets plus écologique».
Toutefois, plusieurs experts Sud-coréens intervenant lors de cette rencontre dédiée à la coopération bilatérale algéro-coréenne en matière de protection de l’environnement, ont insisté sur «l’augmentation de la durée de vie du centre d’enfouissement en haussant le taux de recyclage et en réduisant les volumes de déchets enfouis».
Il est à noter que, le centre d’enfouissement technique de Hamici d’Alger, couvre plus de 95 hectares avec une capacité d’enfouissement de dix millions de tonnes (7 zones, 1,6 million de tonnes/zone).