L’Opep examinera en novembre l’accord sur la production. C’est ce qu’a affirmé hier Essam al Marzouk, le ministre du Pétrole koweïtien, à Kuwait TV. « Lors de notre prochaine réunion, fin novembre (…) les éléments les plus importants concerneront le sort de l’accord afin de savoir s’il faudra prolonger ou cesser la réduction de la production. », a-t-il déclaré.
L’Opep fera donc le point dans trois mois sur l’accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l’année afin de décider s’il y a lieu de le prolonger ou d’y mettre un terme.
Selon les dernières informations sur le marché pétrolier, les stocks pétroliers ont diminué plus que prévu ces dernières semaines.
Pour rappel, l’Opep a affirmé au début du mois attendre un meilleur respect de son accord de baisse de la production, au terme d’une réunion de deux jours avec d’autres producteurs à Abou Dhabi qui avait surtout servi à tancer quatre pays à la traîne des efforts engagés pour rééquilibrer le marché mondial.
En attendant la réunion de novembre, les prix du pétrole peinent à décoller inquiétant de plus en plus les pays producteurs comme l’Algérie Aujourd’hui, les cours du pétrole rebondissaient en Asie sous l’effet d’achats à bon compte après le net recul de la veille. Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en septembre, prenait 16 cents à 47,53 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en octobre, gagnait aussi 16 cents, à 51,82 dollars. D’après les analystes, les investisseurs profitaient du net recul des cours lundi pour faire des emplettes.
Lundi à la clôture, le WTI a cédé 1,14 dollar pour s’établir à 47,37 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent a terminé à 51,66 dollars, en baisse de 1,06 dollar.