Les cours du pétrole ont terminé vendredi sur une bonne note une semaine marquée par une hausse de la production américaine mais aussi une baisse des stocks de brut.
Sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a fini à 52,72 USD en hausse de 1,69 dollar par rapport à la veille.
Les cours du brut ont passé vendredi la majeure partie de la séance juste au-dessus de l’équilibre avant d’accélérer franchement un peu plus de deux heures avant la fin des échanges. « Il y a eu beaucoup de liquidations de paris à la baisse« , a expliqué Mike Lynch de Strategic Energy & Economic Research. « De trop nombreux investisseurs avaient parié sur un repli du marché alors que l’on avait eu un fort reflux des stocks« , a-t-il détaillé.
Mercredi, le Département américain de l’Energie (DoE) a fait part d’un net recul des stocks de brut aux Etats-Unis, portant à sept le nombre de semaines consécutives de baisse.
Si cela n’a tout d’abord pas fait progresser un marché alors concentré sur une hausse hebdomadaire de la production aux Etats-Unis, cela reste perçu comme un signe semblant indiquer que l’offre tend à se réduire.
L’OPEP et d’autres producteurs, dont la Russie, sont engagés depuis janvier dans une limitation de leurs extractions dont les premiers effets ont tardé à se faire ressentir.
En fin de semaine, les marchés se tournaient à nouveau vers l’OPEP, qui devrait se réunir à Vienne lundi pour sa réunion mensuelle de suivi de l’accord. « Il est difficile d’imaginer que quoi que ce soit d’exceptionnel sortira de cette réunion, qui a lieu à peine deux semaines après la réunion d’Abou Dhabi« , ont reconnu les analystes de RBC CM.
« En revanche, des informations pourraient ressortir sur la situation en dehors de l’accord. L’effort diplomatique de l’Arabie saoudite envers l’Irak pourrait empêcher ce dernier de se diriger vers la sortie« , ont-ils ajouté.
Afp