Le nombre de parkings sauvages augmente de plus en plus. Malgré les vastes opérations menées par la DGSN pour éradiquer ce phénomène qui prend de l’ampleur, les gardiens de ces parkings s’accrochent toujours.
En effet, rien qu’à travers la capitale Alger, pas moins de«27 parkings sauvages ont été recensés à travers les rues et quartiers de la capitale durant les dix premiers jours du mois en cours», selon les services de Sûreté de la wilaya d’Alger.
Précisant que «Les services de la Sûreté de la wilaya ont procédé à l’arrestation de 34 contrevenants qui activaient au niveau de 27 parkings anarchiques». Ajoutant dans que «la police judiciaire de la Sûreté de la wilaya d’Alger a traité durant la même période 122 affaires de trafic de drogues et de stupéfiants, soldées par l’arrestation de 348 suspects», ces opérations s’inscrivent dans le cadre du plan de lutte contre les parkings sauvages et les fléaux sociaux.
Toutefois, la DGNS «Met à la disposition du citoyen un numéro vert 15-48 et un numéro d’urgence 17», précise-t-on de même source.
La prolifération des parkings sauvages pose un véritable problème d’organisation des villes et pénalise lourdement les automobilistes, mettant leur intégrité physique et leur bien (véhicule) en danger, et y sont contraints de mettre la main à la poche chaque fois qu’ils occupent un petit espace relevant du domaine public.
Pour rappel, ces parkings sauvages, sont généralement exploités par des jeunes oisifs attirés par l’argent facile, qui font leur loi, en squattant, des ruelles, des trottoirs, et tout espace pouvant être transformé en lieu de stationnement, en rackettant les automobilistes, qui trouvent souvent du mal à trouver des places de stationnement, du au manque de parkings autorisés.