Les prix du rond à béton ont connu une hausse durant les dernières semaines chez les détaillants des matériaux de constructions.
Le prix d’un quintal de fer à béton a augmenté depuis le mois juillet dernier de 7 500 da à 9 500 da selon le model, le model N08 a connu une hausse de 10 500 da à 13 500 da.
Un détaillant activant à Gué Constantine à Alger interrogé sur la question a indiqué que «les mesures prises par le gouvernement s’agissant la réduction de l’importation ont influencé négativement sur la disponibilité de cette matière. Ce qui a poussé plusieurs citoyen à reporter leurs constructions », ajoutant que « le gouvernement a foncé dans cette décision pourtant la production nationale est encore loin de satisfaire la demande locale ».
Un autre détaillant a souligné que le secteur est miné par les spéculateurs « les autorités n’arrivent pas toujours à contrôler les transactions. Suite à cette instabilité des prix le citoyen ne peut pas prévoir les délais et les budgets de son instruction »a-t-il détaillé.
En revanche, des vendeurs ont trouvé autre solution afin d’attiré plus de clients. À Ain Naadja comme à Dely Brahim, des vendeur interrogés, ont dévoilé qu’ils vendent leurs marchandises sans facturation avec un taux TVA moins que l’officiel à 19%, pour avoir plus de fluidité dans la commercialisation. « On reçoit des clients qui demandent des quantités du fer à béton moins cher, nous ne pourrons pas diminuer les prix sans toucher notre marge bénéficiaires, donc la seule chose c’est que on exige de ne pas donner une facture sur la commande » explique un vendeur des matériaux de constructions. Soulignant qu’ « avec cela on ne paye pas la tarification d’impôt de 19%. Les prix donc peuvent diminuer de 1 500 da à 2 000 da pour le quintal selon les négociations » a-t-il ajouté.
Sur la question un entrepreneur dans le secteur des travaux publiques à Alger a indiqué que « c’est difficile de faire des prévisions des prix, à n’importe qu’elle moment il y a une nouvelle mesure ». « Plusieurs chantiers sont à l’arrêt, les entrepreneurs râlent et risquent de bloquer leurs activités, car les grandes sociétés ont ravagé toute la marchandise dans le marché, ce qui nous a mis dans une situation difficile ». Avant de poursuivre que « cela ouvre les portes pour les spéculateurs et ensuite les autorités n’arrivent pas à contrôler le secteur, malheureusement les maîtres d’œuvre ne tiennent plus leur agenda, les ouvriers sont au chômage » a –t-il conclut.