Les autorités koweïtiennes ont annoncé qu’elles tentaient de contenir une marée noire près d’un champ de pétrole offshore exploité conjointement par le Koweït et l’Arabie saoudite, sans en communiquer la taille ni l’origine.
« Des équipes d’urgence peinent à circonscrire une marée noire près du complexe pétrolier de Ras al-Zour » dans le sud du Koweït, a indiqué Talal al-Khaled, porte-parole de la Kuwait National Petroleum, dans un communiqué publié par l’agence officielle KUNA.
Ce complexe se trouve à proximité du champ offshore d’Al-Khafji, opéré conjointement par le Koweït et l’Arabie saoudite dans les eaux du Golfe.
La source de la fuite de pétrole et sa taille n’ont pas été communiquées de source officielle mais des médias locaux ont indiqué qu’elle provenait selon des experts d’un vieux pipeline sous-marin d’Al-Khafji.
Selon ces médias, environ 35.000 barils de brut ont pu s’échapper dans les eaux au large de Ras al-Zour, où le Koweït prévoit la construction d’une raffinerie, d’une usine de pétrochimie et d’une usine de liquéfaction de gaz naturel.
La marée noire a contraint les autorités à fermer deux centrales qui produisent de l’électricité et dessalement de l’eau de mer afin d’éviter une contamination.
Le Koweït, grand producteur de pétrole et de gaz, dépend beaucoup de la désalinisation pour son approvisionnement en eau potable.
L’Arabie saoudite et Bahreïn ont indiqué que la marée noire n’avait pas atteint leurs eaux territoriales, Ryad précisant dans un communiqué publié par l’agence officielle SPA qu’il avait lancé un « plan de gestion de crise » et menait des inspections aériennes.